Les âmes vagabondes

Posted in Mes lectures on décembre 4th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Stephenie Meyer

Note : 3/5

Quatrième de couverture : La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Mélanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, il y a un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-elle la sauver ?

… vous avez très certainement entendu parler de Stephenie Meyer, la romancière de la série best seller Twilight, dont le premier épisode a également bien cartonné au cinéma.
Cette série, destinée aux adolescents et plutôt même aux adolescentes ne m’intéressaient pas du tout et je n’ai pas non plus vu le film.
Je me suis par contre laissé tenter par Les âmes vagabondes, le nouveau roman de l’américaine, présenté comme son premier adressé au public adulte.
Cette fois-ci, pas de vampire en vue mais une planète Terre, contemporaine, envahie par des aliens d’un genre plutôt original : ils nous utilisent comme hôte en prenant possession de nos corps et en annihilant nos esprits, du moins pour la plupart… Lorsque l’histoire prend place, il ne reste presque plus d’ “humains” traditionnels : le rapport est de plus d’un million d’âmes, comme ils se font appeler, pour 1 humain. Autant dire qu’on a perdu la guerre… et ce n’est visiblement pas un mal parce que les âmes conservent nos modes de vie en supprimant tout ce qui en est mauvais : plus de guerre, plus d’économie, plus de maladie… Bref, le paradis. Sauf pour l’âme qu’on nomme Vagabonde, qui a déjà vécu 8 cycles de vies d’hôtes sur 8 planètes différentes et qui se retrouve dans le corps de Mélanie Stryder, une des dernières humaines libres, dont l’esprit se rebelle et ne s’efface pas. S’ensuit un conflit d’intérêt qui débouchera sur une histoire plus complexe où les deux entités vont cohabiter et s’entraider.
Alors, verdict ?
Déjà, même si Les âmes vagabondes est sans doute une lecture plus adulte que Twilight, ça reste tout de même très très fleur bleue. Ne vous y trompez pas, malgré un background très science fiction, ça reste une histoire d’amour… Si vous êtes allergique, passez votre chemin en courant.
Ensuite, à noter que ce roman est de bonne taille et qu’à certains moments, il y a vraiment des longueurs très pénibles et inutiles…
La lecture reste tout de même agréable, même si on n’est rarement surpris par le déroulement de l’histoire. J’ai particulièrement apprécié les descriptions très détaillées et très crédibles des vies passées de Vagabonde sur ces précédents mondes d’accueil.
Pour conclure, ce livre est loin d’être mauvais mais on est loin de la révélation de la décennie… Il en ravira sans doute beaucoup, mais à ne pas mettre dans toutes les mains.

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L’Épée de Vérité, Tome 9 : La chaîne de flammes

Posted in Mes lectures on novembre 9th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Terry Goodkind

Note : 3.5/5

Quatrième de couverture : Grièvement blessé lors d’un combat contre les soudards de l’Ordre Impérial, Richard serait sans doute mort sans l’intervention de Nicci. Un sauvetage miraculeux qui laisse le Sourcier très faible, désorienté… et peut-être victime d’une formidable hallucination. En effet, quand il s’enquiert du sort de Kahlan… il découvre que personne parmi ses compagnons, ne semble la connaître. Même Cara, sa fidèle garde du corps, ne se souvient pas qu’il ait un jour été marié à la Mère Inquisitrice. Alors que la guerre contre Jagang continue de faire rage, Richard part en quête de son passé et de sa mémoire. Il en est persuadé : cette disparition fait courir à l’univers un danger mortel !

… me voici au 9ème tome de la saga de L’Épée de Vérité, à laquelle vous pouvez rajouter la préquelle Dette d’Os, sortie il y a quelques mois.
Ce neuvième épisode amorce la fin de cette série qui en compte 11, déjà tous sortis aux États-Unis.
Jusqu’à maintenant, je dois dire que cette histoire est assez étrange par son manque de constance. Deux tomes, dont le premier, sont vraiment très bons. Le septième est tout simplement catastrophique… La pire calamité de ce que j’ai pu lire en fantasy durant ces dernières années. Le reste oscille entre le bof et le pas mal.
Le problème, c’est la surenchère de l’auteur, Terry Goodkind, qui maltraite ces personnages principaux, Richard et Kahlan. Ils s’aiment, mais ils sont systématiquement séparés… Sans parler des épidémies, des tortures, des manipulations, des forces magiques, des prophéties, des guerres et des magiciens qui leur tombent de toutes parts sur le coin de la figure. Les scénarios finissent vraiment par devenir indigestes.
Très clairement, il y a des séries bien plus intéressantes à lire que celle-ci. Mais alors, comment se fait-il que cette série soit devenue un tel best-seller mondial, allant même jusqu’à la création d’une série télévisée ? (Que je n’ai pas vu, sois dit en passant… Ça m’a refroidi de savoir que les réalisateurs étaient ceux qui avaient pondu Xena et Hercule…)
Et bien, la réponse est que, malgré tout, on apprécie beaucoup les personnages de ces romans. L’auteur a su créé un univers tout de même très riche et complet et a intégré d’une main de maître, une pléthore de personnages vraiment attrayants. Et à chaque nouveau tome, on se doute quelque peu que l’histoire va être bancale et pas forcément intéressante mais on plonge tout de même parce qu’on a envie de savoir ce qui va se passer pour les différents antagonistes ! C’est lé clé du succès de Goodkind et je suis même surpris qu’il se soit arrêté à 11 tomes, parce qu’il aurait pu continuer comme ça durant un moment…
Bon, il faudrait que je commence à parler du tome 9 !
Rien de bien nouveau sous le soleil… Kahlan a (encore) disparu mais cette fois-ci, elle a même disparu de l’esprit de tout le monde ! Sauf de Richard, évidemment, sinon, il n’y a plus d’histoire… Et rebelote, le voici qui part voler au secours de sa bien-aimée, avec un imbroglio de prophéties qui se dressent devant sa route et jusqu’à ces plus fidèles amis qui commencent à le prendre pour un fou. Et au bout de presque 700 pages, cette aventure est bien loin d’être terminée. Si j’ai bien compris, d’ailleurs, elle ne se terminera qu’au 11ème tome et clôturera la série.
Faut-il lire ce neuvième opus ? C’est une fausse question… Si vous en avez déjà lu 8, vous lirez les 11 donc vous lirez celui-ci, qui, d’ailleurs n’est pas mauvais.
La vraie question est plutôt : faut-il se lancer dans l’Épée de Vérité ? Là, je serai moins catégorique…

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Dexter revient! (ancien titre : le Passager Noir)

Posted in Mes lectures on octobre 28th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Jeff Lindsay

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : Voici notre cher Dexter - expert judiciaire de la police de Miami le jour, tueur en série la nuit - doublement menacé. D’un côté le sergent Doakes, insensible à son apparence de gentleman, traque le “Passager Noir”, l’autre moi sanguinaire et justicier de Dexter. De l’autre, un psychopathe particulièrement pervers laisse Dexter sans voix alors que son appétit meurtrier se réveille. Lequel de ces monstres rattrapera l’autre le premier?

… je continue ma lecture des mésaventures sanguinolentes de l’un de mes personnages télévisés préférés, j’ai nommé Dexter.
Après un premier tome plutôt sympa, Ce Cher Dexter, je me suis donc lancé dans Dexter revient!, précédemment publié sous le titre : le Passager Noir. Pourquoi ce changement de nom ? Bonne question… L’équipe marketing de la maison d’édition points avait peut-être peur qu’on ne se rende pas compte que c’était une aventure de ce “héros” devenu si rentable…
Quoiqu’il en soit, Lindsay doit être adepte de l’adage : on ne change pas une équipe qui gagne !
Tous les ingrédients qui font du premier opus une lecture agréable sont à nouveau réunis : l’humour terriblement macabre, la personnalité complètement décalée de notre tueur en série préféré et une enquête pas trop mal ficelée.
Cette fois-ci, pour les amateurs, plus rien à voir avec ce que vous avez pu voir à la télé. Ni la saison 2, ni la 3 n’ont un quelconque rapport avec cette histoire.
Elle met en scène un docteur machiavélique qui laisse ses victimes dans un état… horrifiant. Dur d’imaginer pire et pourtant avec mes lectures morbides, j’ai de l’imagination à revendre sur le sujet.
Un petit bémol tout de même, j’ai trouvé de nouveau la fin franchement expédiée… Je pense que 3-4 pages de plus n’aurait pas été de trop.
En conclusion, un bon roman, loin d’être exceptionnel, mais qui se lit bien et qui donne envie de poursuivre.

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La forêt des mânes

Posted in Mes lectures on septembre 28th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Jean-Christophe Grangé

Note : 4,5/5

Quatrième de couverture : A Paris, Jeanne Korowa, brillante juge d’instruction à la vie affective désastreuse enquête avec François Taine sur une série de meurtres particulièrement sauvages : démembrements, cannibalisme, et mises en scène macabres. Trois plantureuses Vénus atrocement dévorées, trois tableaux sanglants entre rituel et folie. Abusant de son autorité, Jeanne fait installer des micros dans le cabinet d’Antoine Féraud, le psychanalyste qui reçoit chaque semaine son ex petit ami, et tombe par hasard sur une séance étrange où un père révèle les pulsions sanguinaires de son fils autiste et son passage à l’acte. Autisme, fécondité, préhistoire : trois pistes qui mèneront Jeanne, au Nicaragua, au Guatemala, puis dans les marais argentins. Au terme de sa quête, dans la forêt des Mânes, elle découvrira une vérité qu’on aurait préféré ne jamais connaître.

… j’ai tout lu de Jean-Christophe Grangé et je suis très très fan de cet auteur ! C’est, tout simplement, de mon point de vue, le maître du thriller français et sans doute bien davantage… Je n’ai encore jamais été déçu par un de ces romans même si, bien évidemment, certains m’ont plu davantage que d’autres.
Mes préférés : Le Serment des Limbes, Le Vol des Cigognes et l’Empire des Loups.
Ceux que j’ai moins aimé (mais aimé tout de même !) : Miserere, Le Concile de Pierre et La Ligne Noire.
Les Rivières Pourpres se retrouvent donc au milieu de tout ça !
Un nouveau bouquin de Grangé est donc une petite révolution dans mon univers littéraire, comme pour des millions d’autres lecteurs de par le monde, je n’en doute pas et j’attendais de pieds fermes La Forêt des Mânes, en librairie début septembre.
Une fois de plus, Grangé tape juste.
Une fois ouvert, bien difficile de reposer ce livre avant le dénouement…
Cette fois-ci, c’est une femme qui est au cœur de l’intrigue et c’est assez rare pour être notable. Ce sont, en effet, bien souvent des personnages principaux masculins que Grangé nous présente dans ces oeuvres à l’exception du Concile de Pierre, qui dénotait également de son schéma classique en introduisant une bonne dose de paranormal.
Pas de science-fiction dans La Forêt des Mânes, mais une enquête haletante, qui nous emmènera jusqu’en Amérique latine pour une conclusion plutôt bien maîtrisée (ce qui n’est pas toujours le fort de l’auteur), mais tout de même assez prévisible, du moins en partie.
J’ai beaucoup aimé ce nouveau roman et vous le recommande chaudement, même si, pour être clair, ce n’est tout de même pas le meilleur de l’auteur.
Certains aspects de l’enquête auraient gagné à être plus approfondis. L’héroïne avance beaucoup à tâtons et par moment, c’est limite crédible. Dans l’ensemble, ça tient tout de même grandement la route.
Si vous ne connaissez pas les écrits de Grangé et que vous souhaitez commencer par le meilleur, lancez-vous dans le Serment des Limbes, qui m’a complètement envouté, mais de toutes les manières, il faut tout lire.
Si si, c’est un ordre.

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Ce cher Dexter

Posted in Mes lectures on septembre 26th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Jeff Lindsay

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : Il est lui-même serial-killer quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps… Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui… Impossible…

… je suis un grand fan de la série télévisée Dexter et ça m’a poussé à m’orienter vers les romans qui en sont à l’origine.
J’ai commencé, comme il se doit, par le premier tome de cette série : Ce cher Dexter.
Un court (à peine 300 pages) mais très agréable moment !
Ce thriller n’en est pas vraiment un, étant donné les nombreux sourires et rires qu’il procure. Comédie macabre lui correspond plus. La vision du monde de Dexter, qui ne se compte pas parmi les membres de l’espèce humaine, vaut franchement le détour et suffit à justifier la lecture !
Pour faire un court comparatif avec la série, pour ceux qui connaissent et je pense que vous êtes nombreux maintenant, il est intéressant de constater que le personnage n’est pas tout à fait représenté de la même façon. Beaucoup moins sympathique dans le roman, il est également moins introverti et semble être plus en peine à jouer son rôle d’homme “normal”.
Sa vision des autres en est affectée, en comparaison du Dexter télévisé.
La trame principale est également sensiblement différente, même si l’histoire de fond colle à la première saison de la série. Le final (un peu expédié d’ailleurs) n’a absolument rien à voir, je n’en dirai pas plus.
Je vous le recommande chaudement pour un bon moment de détente, d’autant plus si vous appréciez la série qui a apporté sa notoriété au personnage.

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L’homme à l’envers

Posted in Mes lectures on septembre 18th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Fred Vargas

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c’était une belle idée, dans l’air du temps. Mais ce n’était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n’est pas une bête, c’est un loup-garou… Lorsqu’une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose. A Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.

… j’ai terminé un nouveau Fred Vargas : L’Homme à l’envers, ce qui porte le nombre de mes lectures de cet auteur à 7 (les critiques de mes précédentes lectures ici, ici, ici et ici).
Cette fois-ci et pour mon plus grand plaisir, on retrouve le commissaire Adamsberg, 5 ans après les évènements qui se déroulaient dans L’Homme aux cercles bleus. Il n’est pourtant pas vraiment le personnage principal de ce roman, en cédant la vedette à Camille Forestier, son ancienne amante qu’il a bien du mal à oublier… Et c’est à sa demande qu’il va se frotter à cette intrigante affaire du loup du Mercantour, tueur de brebis et tueur d’hommes, qui horrifie la population.
Une histoire, qui bien sur, cache bien autre chose et qui est une fois de plus construite d’une main de maître par la reine du polar français!
J’ai trouvé cet opus beaucoup plus humain, présentant des personnages beaucoup moins alambiqués que d’habitude et l’enquête en tant que telle a moins d’importance que dans d’autres romans de l’auteur.
Disons qu’il m’a paru un peu moins “vargasien”, du moins, jusqu’au moment ou Adamsberg prend vraiment tout son rôle dans l’histoire.
Le dénouement est une fois de plus très sympa, même si on s’y attend un peu…
Encore un très bon polar à mettre à l’actif de Fred Vargas. Pas le meilleur, mais le retour d’Adamsberg mérite le détour.

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Marie-Madeleine : Le livre de l’Elue

Posted in Mes lectures on août 24th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Kathleen McGowan

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : Maureen arpente les ruelles de la vieille ville de Jérusalem, quand un mystérieux marchand lui glisse une bague au doigt.
Aussitôt, la jeune journaliste est assaillie par des ” visions ” : elle perçoit des signes, entend des voix. Qui est cette femme, belle, éplorée qui vient lui rendre visite depuis un autre monde ? Que cherche-t-elle à lui dire ? Maureen vient de plonger au cœur de l’énigmatique légende de Marie-Madeleine. En se lançant sur les traces de la prostituée des Évangiles en pays cathare, la jeune femme découvre un château bien particulier au centre d’un véritable jeu de piste. Les œuvres d’art, les pièces somptueuses sont autant d’indices à décrypter, les habitants singuliers autant d’énigmes à résoudre. Pourquoi Maureen se sent-elle constamment menacée dans ces lieux étranges ? Quel est cet incroyable trésor, si secret, si sacré, qu’il a déjà coûté la vie à des centaines de personnes… et que seule l’Élue peut découvrir ?

… j’ai terminé le best-seller de Kathleen McGowan, Marie Madeleine : le livre de l’élue.
Alors que je m’attendais à un roman très moyen, surfant la vague de succès du Da Vinci Code (que pour information, j’ai aimé mais sans plus), je dois dire que ce fut plutôt une agréable surprise.
Soyons clair tout de suite, si l’ésotérisme vous donne des boutons, allez voir ailleurs!
Contrairement au “sérieux” du Da Vinci Code, visions, apparitions divines, alchimie sont au programme…
Ce qui est intéressant dans ces phénomènes extraordinaires, c’est que, si on en croit l’auteur dans le postface, la plupart d’entre eux auraient vraiment eu lieu. Kathleen McGowan aurait transposé des évènements personnels sur son personnage principal : Maureen Pascal.
On y croit, on n’y croit pas, c’est un point de vue personnel, mais du coup, ses phénomènes sont présentés de manière crédible.
Pour être honnête, l’histoire à proprement parler n’est pas franchement époustouflante et finalement, à bien regarder, il ne se passe pas grand chose… La romancière ne fait pas montre d’un style extraordinaire et certaines sections de l’intrigue sont même maladroites.
Le principal intérêt de ce roman repose dans sa présentation d’une version romancée de l’évangile de Marie-Madeleine, la célèbre prostituée de la Bible. C’est du moins comme cela qu’on la connait.
Au même titre que pour les évènements paranormaux, l’auteur aurait eu entre les mains une version de cet évangile et nous en donne les grandes lignes.
Et on se laisse attraper! C’est toujours une notion de croyance et de point de vue personnel mais cet écrit évangéliste sonne bien.
En tout cas, il mérite le coup d’œil même si ce qu’il y a autour dans ce roman est assez limite.
Finalement, un petit regret : je pense qu’une lecture critique plus poussée que la mienne, étant donné mes connaissances bibliques limitées, doit être d’autant plus intéressante.

A noter qu’une suite est sortie il y a peu sous le titre de : Le Livre de l’Amour.
J’en parlerai sans doute dans quelques temps!

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Le Soldat chamane, Tome 6 : Le renégat

Posted in Mes lectures on août 19th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Robin Hobb

Note : 3/5

Quatrième de couverture : Afin de se sauver et de protéger ceux qu’il aime, Jamère a dû rendre les armes et se donner corps et âme à la magie. Tenu pour mort par les siens, il se réfugie chez les Ocellions où, regardé comme un Opulent, il bénéficie du soutien de la femme- arbre et d’Olikéa, mais se trouve en concurrence avec un autre magicien, Jodoli. Dans cette culture qu’il apprend à connaître peu à peu, il va devoir affronter deux questions vitales : comment empêcher la guerre entre les Ocellions et les Gerniens de tourner au bain de sang et, surtout, comment convaincre son double, Fils-de-Soldat, de l’écouter pour éviter un massacre ? Il devra plonger au plus profond de lui-même et maîtriser sa magie afin de faire face à la fois au plus puissant des Opulents, Kinrove, et au royaume de Gernie.

…je poursuis ma lecture de la dernière série en date de Robin Hobb (du moins en France), le soldat chamane, avec son sixième tome : le renégat (ma critique du tome 5 ici).
Pour rappel, la série originelle compte 3 tomes.
Comme d’habitude, Flammarion, dans sa collection Pygmalion (pour la version broché) et J’ai Lu (pour la version poche), découpe chaque tome en 2 ou 3 volumes pour nous faire payer 2 à 3 fois le prix.
Les deux premier tomes français correspondent donc au premier tome anglais.
Les tomes 3, 4 et 5 au deuxième tome anglais et le tome 6 entame donc le dernier volume (2 autres tomes sont vraisemblablement à attendre pour voir la série se clôturer).
Ce tome 6 correspondant à un début de roman est donc une sorte de mise en place et d’introduction.
Ce n’est pas le plus palpitant de la série, loin s’en faut, mais au vu des évènements clôturant l’opus précédent, ce n’est pas surprenant.
Quoiqu’il en soit, dans ce volume, on en apprend plus sur les Ocellions et sur leur magie et c’est particulièrement intéressant.
L’auteur est très habile dans sa conception de ce peuple de la forêt, apparemment primitif, qu’on pourrait rapidement assimiler à des elfes mais qui n’ont absolument rien à voir avec aucun de ceux que j’ai pu croiser dans mes lectures du genre.
Robin Hobb crée des univers, elle ne les plagie pas comme quantité d’auteurs de Fantasy contemporaine et c’est sans doute sa qualité première.
Difficile de vous en dire plus sur l’histoire sans “spoiler” ceux qui ne s’y sont pas encore lancée… Je conclurai donc en disant que ce tome 6 est un peu platonique, mais tout de même plaisant et que malgré la fin qui se rapproche , j’ai bien du mal à voir comment tout ça va se conclure!

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Sans feu ni lieu

Posted in Mes lectures on août 11th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Fred Vargas

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : - C’est un crétin ou quoi, ce type ?
Louis Kehlweiler s’énerve. Cette histoire ne tient pas debout ! Il ne fait de doute pour personne que Clément Vauquer est bel et bien coupable des deux meurtres dont on l’accuse. En outre, la police possède son signalement, il ne restera pas longtemps en cavale.
Oui, mais Clément, l’accordéoniste demeuré, est un protégé de la vieille Marthe… Cela suffit pour que Kehlweiler demande à Marc, Lucien et Mathias de cacher le fugitif quelques jours. Personne n’ira le chercher dans la baraque pourrie qu’ils habitent, au fin fond du 18ème arrondissement.
Le temps d’aller à Nevers, là où tout a commencé…

… j’ajoute un nouveau Fred Vargas au compteur : Sans feu ni lieu, après Les jeux de l’Amour et de la mort, L’homme aux cercles bleus, Ceux qui vont mourir te saluent, Debout les morts et Un peu plus loin sur la droite. D’ici peu, je vais arrêter de faire la liste… Elle devient encombrante.
Bon, d’un autre côté, ça montre que j’insiste et donc que j’aime. Et ce n’est pas cette nouvelle lecture qui va contredire l’axiome. Sans feu ni lieu est encore un excellent roman… On retrouve, avec plaisir, Louis Kehlweiler, le personnage principal de Un peu plus loin sur la droite et les Évangélistes (Marc, Mathias et Lucien) au complet cette fois-ci.
Ceux-ci ont d’ailleurs un rôle plus développé que dans Un peu plus loin sur la droite ou Marc et Mathias étaient avant tout spectateur.
A contrario, Kehlweiler perd un peu de sa superbe. Il apparait moins infaillible que précédemment, mais ce n’est pas forcément un mal pour l’histoire.
Celle-ci n’est tout de même pas de la même qualité que les meilleurs romans de l’auteur (du moins parmi ceux que j’ai lu jusqu’à maintenant), même si elle reste pleinement satisfaisante.
Pour résumer en quelques mots : pas le meilleur, mais encore un très bon bouquin de la Reine du Polar français.

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L’Invité de la Dernière Heure

Posted in Mes lectures on août 9th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Charlotte Link

Note : 2.5/5

Quatrième de couverture : Désespérée par la mort de son mari, Rebecca Brandt, réfugiée dans sa maison de Provence, est sur le point de mettre fin à ses jours lorsque surgit Max, le meilleur ami de son mari, qui déclare vouloir passer quelques jours de vacances avec elle. Il est accompagné d’un jeune couple d’étudiants, Marius et Inga, qu’il vient de prendre en stop. Rebecca oublie à leur contact son sinistre projet et leur propose de camper dans son jardin. Au bout de quelques jours, Marius, qui semblait si léger et si gai, se montre soudain irascible et agressif. Surtout envers Rebecca, qui, incrédule, comprend peu à peu que le cauchemar ne fait que commencer…

… je découvre Charlotte Link, une écrivaine allemande à succès, avec L’invité de la dernière heure, son dernier roman en date.
Ce thriller psychologique ne m’a pas franchement plu… Ne connaissant pas l’auteur, je n’en attendais rien de particulier et je ne peux donc pas parler de déception, mais je n’ai rien trouvé, dans ma lecture, des ingrédients qui font les grands romanciers du genre.
L’histoire n’a rien de passionnant. La trame principale ne surprend à aucun moment, on sent venir “le coup de théâtre” final à des kilomètres et en plus les personnages sont franchement énervants par moment…
Ce roman est majoritairement une histoire de femme. Une histoire de femmes mal dans leurs peaux : entre la veuve à tendance suicidaire, la femme au foyer dépressive, la maîtresse manipulée et enamourée, la jeune mariée stressée par les subites crises de son époux… Ça fait beaucoup tout de même.
D’autant qu’on a l’impression qu’elles ont, pour le plupart, perdu la mémoire sur certains aspects de leur vie.
Certaines reçoivent des lettres de menace et sont incapables de savoir pourquoi, avant de se rendre compte que cela a un rapport avec un évènement de leur vie passée qui les a marquées au plus haut point, une autre est désemparée et surprise de l’attitude violente et imprévisible de son époux avant de prendre conscience qu’elle a passé sa vie de femme mariée à les craindre, une autre encore suspecte l’amour que lui porte son meilleur ami mais finit par accepter qu’elle l’a toujours su et que ça lui pesait…
Ça ne rend pas le récit très crédible.
Bref, j’essaierai de ne pas m’arrêter à cette lecture des romans de l’auteur pour m’en faire une opinion définitive, mais vous pouvez passer votre chemin sur celui-ci sans regret.

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