La forêt des mânes

Posted in Mes lectures on septembre 28th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Jean-Christophe Grangé

Note : 4,5/5

Quatrième de couverture : A Paris, Jeanne Korowa, brillante juge d’instruction à la vie affective désastreuse enquête avec François Taine sur une série de meurtres particulièrement sauvages : démembrements, cannibalisme, et mises en scène macabres. Trois plantureuses Vénus atrocement dévorées, trois tableaux sanglants entre rituel et folie. Abusant de son autorité, Jeanne fait installer des micros dans le cabinet d’Antoine Féraud, le psychanalyste qui reçoit chaque semaine son ex petit ami, et tombe par hasard sur une séance étrange où un père révèle les pulsions sanguinaires de son fils autiste et son passage à l’acte. Autisme, fécondité, préhistoire : trois pistes qui mèneront Jeanne, au Nicaragua, au Guatemala, puis dans les marais argentins. Au terme de sa quête, dans la forêt des Mânes, elle découvrira une vérité qu’on aurait préféré ne jamais connaître.

… j’ai tout lu de Jean-Christophe Grangé et je suis très très fan de cet auteur ! C’est, tout simplement, de mon point de vue, le maître du thriller français et sans doute bien davantage… Je n’ai encore jamais été déçu par un de ces romans même si, bien évidemment, certains m’ont plu davantage que d’autres.
Mes préférés : Le Serment des Limbes, Le Vol des Cigognes et l’Empire des Loups.
Ceux que j’ai moins aimé (mais aimé tout de même !) : Miserere, Le Concile de Pierre et La Ligne Noire.
Les Rivières Pourpres se retrouvent donc au milieu de tout ça !
Un nouveau bouquin de Grangé est donc une petite révolution dans mon univers littéraire, comme pour des millions d’autres lecteurs de par le monde, je n’en doute pas et j’attendais de pieds fermes La Forêt des Mânes, en librairie début septembre.
Une fois de plus, Grangé tape juste.
Une fois ouvert, bien difficile de reposer ce livre avant le dénouement…
Cette fois-ci, c’est une femme qui est au cœur de l’intrigue et c’est assez rare pour être notable. Ce sont, en effet, bien souvent des personnages principaux masculins que Grangé nous présente dans ces oeuvres à l’exception du Concile de Pierre, qui dénotait également de son schéma classique en introduisant une bonne dose de paranormal.
Pas de science-fiction dans La Forêt des Mânes, mais une enquête haletante, qui nous emmènera jusqu’en Amérique latine pour une conclusion plutôt bien maîtrisée (ce qui n’est pas toujours le fort de l’auteur), mais tout de même assez prévisible, du moins en partie.
J’ai beaucoup aimé ce nouveau roman et vous le recommande chaudement, même si, pour être clair, ce n’est tout de même pas le meilleur de l’auteur.
Certains aspects de l’enquête auraient gagné à être plus approfondis. L’héroïne avance beaucoup à tâtons et par moment, c’est limite crédible. Dans l’ensemble, ça tient tout de même grandement la route.
Si vous ne connaissez pas les écrits de Grangé et que vous souhaitez commencer par le meilleur, lancez-vous dans le Serment des Limbes, qui m’a complètement envouté, mais de toutes les manières, il faut tout lire.
Si si, c’est un ordre.

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Ce cher Dexter

Posted in Mes lectures on septembre 26th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Jeff Lindsay

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : Il est lui-même serial-killer quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps… Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui… Impossible…

… je suis un grand fan de la série télévisée Dexter et ça m’a poussé à m’orienter vers les romans qui en sont à l’origine.
J’ai commencé, comme il se doit, par le premier tome de cette série : Ce cher Dexter.
Un court (à peine 300 pages) mais très agréable moment !
Ce thriller n’en est pas vraiment un, étant donné les nombreux sourires et rires qu’il procure. Comédie macabre lui correspond plus. La vision du monde de Dexter, qui ne se compte pas parmi les membres de l’espèce humaine, vaut franchement le détour et suffit à justifier la lecture !
Pour faire un court comparatif avec la série, pour ceux qui connaissent et je pense que vous êtes nombreux maintenant, il est intéressant de constater que le personnage n’est pas tout à fait représenté de la même façon. Beaucoup moins sympathique dans le roman, il est également moins introverti et semble être plus en peine à jouer son rôle d’homme “normal”.
Sa vision des autres en est affectée, en comparaison du Dexter télévisé.
La trame principale est également sensiblement différente, même si l’histoire de fond colle à la première saison de la série. Le final (un peu expédié d’ailleurs) n’a absolument rien à voir, je n’en dirai pas plus.
Je vous le recommande chaudement pour un bon moment de détente, d’autant plus si vous appréciez la série qui a apporté sa notoriété au personnage.

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L’homme à l’envers

Posted in Mes lectures on septembre 18th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Fred Vargas

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c’était une belle idée, dans l’air du temps. Mais ce n’était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n’est pas une bête, c’est un loup-garou… Lorsqu’une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose. A Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.

… j’ai terminé un nouveau Fred Vargas : L’Homme à l’envers, ce qui porte le nombre de mes lectures de cet auteur à 7 (les critiques de mes précédentes lectures ici, ici, ici et ici).
Cette fois-ci et pour mon plus grand plaisir, on retrouve le commissaire Adamsberg, 5 ans après les évènements qui se déroulaient dans L’Homme aux cercles bleus. Il n’est pourtant pas vraiment le personnage principal de ce roman, en cédant la vedette à Camille Forestier, son ancienne amante qu’il a bien du mal à oublier… Et c’est à sa demande qu’il va se frotter à cette intrigante affaire du loup du Mercantour, tueur de brebis et tueur d’hommes, qui horrifie la population.
Une histoire, qui bien sur, cache bien autre chose et qui est une fois de plus construite d’une main de maître par la reine du polar français!
J’ai trouvé cet opus beaucoup plus humain, présentant des personnages beaucoup moins alambiqués que d’habitude et l’enquête en tant que telle a moins d’importance que dans d’autres romans de l’auteur.
Disons qu’il m’a paru un peu moins “vargasien”, du moins, jusqu’au moment ou Adamsberg prend vraiment tout son rôle dans l’histoire.
Le dénouement est une fois de plus très sympa, même si on s’y attend un peu…
Encore un très bon polar à mettre à l’actif de Fred Vargas. Pas le meilleur, mais le retour d’Adamsberg mérite le détour.

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