La forêt des mânes

Auteur : Jean-Christophe Grangé

Note : 4,5/5

Quatrième de couverture : A Paris, Jeanne Korowa, brillante juge d’instruction à la vie affective désastreuse enquête avec François Taine sur une série de meurtres particulièrement sauvages : démembrements, cannibalisme, et mises en scène macabres. Trois plantureuses Vénus atrocement dévorées, trois tableaux sanglants entre rituel et folie. Abusant de son autorité, Jeanne fait installer des micros dans le cabinet d’Antoine Féraud, le psychanalyste qui reçoit chaque semaine son ex petit ami, et tombe par hasard sur une séance étrange où un père révèle les pulsions sanguinaires de son fils autiste et son passage à l’acte. Autisme, fécondité, préhistoire : trois pistes qui mèneront Jeanne, au Nicaragua, au Guatemala, puis dans les marais argentins. Au terme de sa quête, dans la forêt des Mânes, elle découvrira une vérité qu’on aurait préféré ne jamais connaître.

… j’ai tout lu de Jean-Christophe Grangé et je suis très très fan de cet auteur ! C’est, tout simplement, de mon point de vue, le maître du thriller français et sans doute bien davantage… Je n’ai encore jamais été déçu par un de ces romans même si, bien évidemment, certains m’ont plu davantage que d’autres.
Mes préférés : Le Serment des Limbes, Le Vol des Cigognes et l’Empire des Loups.
Ceux que j’ai moins aimé (mais aimé tout de même !) : Miserere, Le Concile de Pierre et La Ligne Noire.
Les Rivières Pourpres se retrouvent donc au milieu de tout ça !
Un nouveau bouquin de Grangé est donc une petite révolution dans mon univers littéraire, comme pour des millions d’autres lecteurs de par le monde, je n’en doute pas et j’attendais de pieds fermes La Forêt des Mânes, en librairie début septembre.
Une fois de plus, Grangé tape juste.
Une fois ouvert, bien difficile de reposer ce livre avant le dénouement…
Cette fois-ci, c’est une femme qui est au cœur de l’intrigue et c’est assez rare pour être notable. Ce sont, en effet, bien souvent des personnages principaux masculins que Grangé nous présente dans ces oeuvres à l’exception du Concile de Pierre, qui dénotait également de son schéma classique en introduisant une bonne dose de paranormal.
Pas de science-fiction dans La Forêt des Mânes, mais une enquête haletante, qui nous emmènera jusqu’en Amérique latine pour une conclusion plutôt bien maîtrisée (ce qui n’est pas toujours le fort de l’auteur), mais tout de même assez prévisible, du moins en partie.
J’ai beaucoup aimé ce nouveau roman et vous le recommande chaudement, même si, pour être clair, ce n’est tout de même pas le meilleur de l’auteur.
Certains aspects de l’enquête auraient gagné à être plus approfondis. L’héroïne avance beaucoup à tâtons et par moment, c’est limite crédible. Dans l’ensemble, ça tient tout de même grandement la route.
Si vous ne connaissez pas les écrits de Grangé et que vous souhaitez commencer par le meilleur, lancez-vous dans le Serment des Limbes, qui m’a complètement envouté, mais de toutes les manières, il faut tout lire.
Si si, c’est un ordre.

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