Sans feu ni lieu

Auteur : Fred Vargas

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : - C’est un crétin ou quoi, ce type ?
Louis Kehlweiler s’énerve. Cette histoire ne tient pas debout ! Il ne fait de doute pour personne que Clément Vauquer est bel et bien coupable des deux meurtres dont on l’accuse. En outre, la police possède son signalement, il ne restera pas longtemps en cavale.
Oui, mais Clément, l’accordéoniste demeuré, est un protégé de la vieille Marthe… Cela suffit pour que Kehlweiler demande à Marc, Lucien et Mathias de cacher le fugitif quelques jours. Personne n’ira le chercher dans la baraque pourrie qu’ils habitent, au fin fond du 18ème arrondissement.
Le temps d’aller à Nevers, là où tout a commencé…

… j’ajoute un nouveau Fred Vargas au compteur : Sans feu ni lieu, après Les jeux de l’Amour et de la mort, L’homme aux cercles bleus, Ceux qui vont mourir te saluent, Debout les morts et Un peu plus loin sur la droite. D’ici peu, je vais arrêter de faire la liste… Elle devient encombrante.
Bon, d’un autre côté, ça montre que j’insiste et donc que j’aime. Et ce n’est pas cette nouvelle lecture qui va contredire l’axiome. Sans feu ni lieu est encore un excellent roman… On retrouve, avec plaisir, Louis Kehlweiler, le personnage principal de Un peu plus loin sur la droite et les Évangélistes (Marc, Mathias et Lucien) au complet cette fois-ci.
Ceux-ci ont d’ailleurs un rôle plus développé que dans Un peu plus loin sur la droite ou Marc et Mathias étaient avant tout spectateur.
A contrario, Kehlweiler perd un peu de sa superbe. Il apparait moins infaillible que précédemment, mais ce n’est pas forcément un mal pour l’histoire.
Celle-ci n’est tout de même pas de la même qualité que les meilleurs romans de l’auteur (du moins parmi ceux que j’ai lu jusqu’à maintenant), même si elle reste pleinement satisfaisante.
Pour résumer en quelques mots : pas le meilleur, mais encore un très bon bouquin de la Reine du Polar français.

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