Un peu plus loin sur la droite

Posted in Mes lectures on août 7th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Fred Vargas

Note : 4/5

Quatrième de couverture : En planque sous les fenêtres de l’appartement du neveu d’un député, place de la Contrescarpe, Kehlweiler avise soudain une drôle de chose sur la grille d’un arbre. Un petit déchet blanchâtre au milieu d’excréments canins. Pas de doute, c’est un os. Et même un os humain… Naturellement, lorsque Kehlweiler apporte sa trouvaille au commissariat du 5e arrondissement, les flics lui rient au nez. Mais ce petit bout d’os l’obsède tellement qu’il abandonne ses filatures parisiennes et suit une piste jusqu’à Port-Nicolas, un village perdu au bout de la Bretagne. Là vit un pit-bull. Une sale bête, qui avalerait n’importe quoi. Y compris un bout de cadavre. Reste à trouver le cadavre. Et l’assassin…

… j’ai fini un nouveau roman de Fred Vargas : Un peu plus loin sur la droite, après Les jeux de l’Amour et de la mort, L’homme aux cercles bleus, Ceux qui vont mourir te saluent et Debout les morts.
Dans cette nouvelle histoire, on retrouve Marc, alias Saint Marc l’évangéliste et son colocataire Mathias (Saint Mathieu), deux des habitants de la baraque pourrie, personnages principaux de Debout les morts.
Mais on découvre surtout Louis Kehlweiler, un nouveau protagoniste très vargasien, atypique et haut en couleur. Encore un personnage extrêmement bien travaillé, qui marque et qui plait.
Ancien enquêteur viré du Ministère de l’Intérieur, Kehlweiler possède un vaste réseau de connaissances, à divers échelons et continuent à fureter autour des affaires crapuleuses et criminelles, en transportant Bufo, son crapaud, dans la poche de sa veste.
Une fois de plus, Vargas nous offre une histoire folle qui commence avec la découverte d’un morceau d’os au milieu d’excréments canins sur une grille d’arbre parisien et qui finit… Et bien, il va falloir le lire pour le savoir! (^_^)
Un peu plus loin sur la droite est un excellent bouquin qui me conforte dans ma volonté de poursuivre mon odyssée policière dans les œuvres de l’auteur.
Je lui préfère tout de même Debout les morts et peut-être aussi L’Homme aux cercles bleus… mais il y a match!
Si vous n’avez pas encore mis les pieds dans l’univers de Fred Vargas, conseil d’ami, plongez-y corps et âme.

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Deuxième chronique du règne de Nicolas Ier

Posted in Mes lectures on août 5th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Patrick Rambaud

Note : 3/5

Quatrième de couverture : Depuis Chronique du règne de Nicolas Ier (janvier 2008) notre Précieux Souverain a-t-il changé ? Le sacre paraît loin, et son cortège de festivités, de yachts luxueux, de résidences très surveillées. L’impératrice Cécilia a refait sa vie. Efficacité, tempérance, froideur, et même sagesse, tels seraient donc les nouveaux habits de Nicolas Ier. Mais Patrick Rambaud ne s’en laisse pas compter. La légende officielle, les tableaux dorés, les communications princières ne sont pas pour lui. Il a donc choisi de continuer sa cruelle et désopilante chronique, dressant ainsi le véritable tableau du règne…

… j’ai terminé la suite des Chroniques du règne de Nicolas 1er, très logiquement intitulée Deuxième chronique du règne de Nicolas 1er.
L’auteur continue sa chronologie satirique de la présidence de Nicolas Sarkozy en passant au crible les évènements suivant son premier tome, à savoir pour les plus marquants : la séparation du chef de l’État avec Cécilia Sarkozy, la visite officielle de Muammar al-Kadhafi, l’arrivée de la nouvelle Première Dame Carla Bruni, l’intervention française dans le conflit géorgien et les différents diplomatique avec la Chine précédent les Jeux Olympiques de Pékin.
Le ton reste proche du premier opus et pourtant j’ai moins adhéré. Le style, toujours très bon, l’est pourtant un peu moins. Les attaques et les piques sont plus incisives mais perdent un peu de leur superbe.
Je trouve que M. Rambaud est un peu tombé dans la facilité, qu’il se prête trop au jeu de dialogues imaginaires qui par moment touchent au grotesque.
Est-ce vraiment nécessaire? Je ne le pense pas… Les faits réels sont bien souvent suffisants.

Quoiqu’il en soit, aucun doute, si vous avez pris du plaisir au premier tome, vous en prendrez au second. A L’inverse, fuyez celui-ci comme la Peste dans le cas contraire.

Personnellement, j’ai trouvé la lecture moins bonne mais quelques passages valent tout de même le détour.
Cependant, si l’auteur conserve ce cap, je redoute quelque peu la suite qui ne manquera pas d’arriver…

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Duma key

Posted in Mes lectures on juillet 29th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Stephen King

Note : 4/5

Quatrième de couverture : Mutilé par un terrible accident, abandonné par sa femme, Edgar Freemantle, un businessman du Minnesota, décide de tout quitter pour la Floride.
Une nouvelle vie l’attend sur l’îlot de Duma Key, langue de terre presqu’inhabitée, dévastée régulièrement par des ouragans imprévisibles, et qui appartient à une mécène excentrique dont les sœurs jumelles ont disparu dans les années 20. Edgar va s’y découvrir un incroyable don pour la peinture. Les incroyables couchers de soleil lui inspirent des tableaux qui vont vite se révéler dangereusement prémonitoires. Freemantle comprend alors qu’il doit découvrir ce qui est arrivé aux jumelles et l’étrange secret de la propriétaire des lieux, avant que les ténèbres n’engloutissent Duma Key et ses habitants.
Un roman sur l’amitié, les liens qui unissent père et fille, sur la mémoire, la vérité et l’art. Une métaphore de la vie et des sources d’inspiration de l’écrivain, une exploration de la nature, du pouvoir et des influences de la fiction. Mais aussi un King subtilement terrifiant !

…j’ai terminé le dernier Stephen King en date : Duma Key.
Attention pavé! Du genre à ne pas laisser tomber dans une flaque d’eau au risque de vous prendre une vague sur le coin de la figure! J’exagère un peu, d’autant que, pour ma part, j’ai pu apprécier ce roman durant les 28 heures de sa version audio.
Car oui, je l’ai beaucoup apprécié. Duma Key est un roman prenant. Un roman dans lequel on s’attache énormément aux personnages. Un roman qui pourtant, dans sa grande majorité, ne bouge pas beaucoup. Où les choses se mettent en place doucement, très calmement et où on se laisse guider en douceur dans ce roman d’horreur, qui n’en est pas vraiment un. Du moins qui est très loin des plus noirs réalisations de l’écrivain dans ce domaine.
On peut aussi penser que l’auteur se livre un peu avec cette nouvelle histoire. Le calvaire de son personnage principal après le terrible accident de la route qui lui coutera un bras, n’est pas sans rappeler le sien, en 1999, ou il a échappé de peu à la mort et suite auquel il a passé plus de 3 semaines à l’hôpital et subi de nombreuses opérations chirurgicales.

Duma Key restera un très bon souvenir mais certes pas le meilleur des ouvrages de l’auteur (que j’ai beaucoup lu mais je n’ai pas le courage de vous faire la liste).
Pour conclure, si vous recherchez la terreur à laquelle il nous a accoutumé ou un livre rythmé qui ne laisse pas de répit, passez votre chemin, vous n’y trouverez pas votre compte, mais une chose est sure, le grand King n’en a pas fini avec nous et ça tombe bien, on en redemande!

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Un homme très recherché

Posted in Mes lectures on juillet 10th, 2009 by Ajrarn

Auteur : John Le Carré

Note : 2/5

Quatrième de couverture : Issa, jeune musulman russe affamé, arrive clandestinement à Hambourg en pleine nuit, avec autour du cou une bourse renfermant une somme substantielle d’argent liquide et les reliques d’un passé mystérieux. Annabel, jeune avocate idéaliste travaillant pour une association d’aide aux immigrés, se jure de sauver Issa de l’expulsion, au point de faire passer la survie de son client avant sa propre carrière. Tommy Brue, patron sexagénaire d’une banque anglaise en perdition sise à Hambourg, détient les clefs de l’héritage interlope du père d’Issa. Ces trois âmes innocentes forment un triangle amoureux désespéré, sur lequel vont fondre les espions de trois nations différentes, tous résolus à marquer des points pour leur camp dans la guerre avouée contre le terrorisme et la guerre inavouable entre leurs services respectifs. Peuplé de personnages inoubliables, Un homme très recherché fait la part belle à un humour caustique, tout en entretenant une tension croissante jusqu’à une scène finale poignante. Cette œuvre pleine d’une profonde humanité, ancrée dans les turbulences de notre époque où des forces en constante mutation se percutent partout dans le monde, révèle une vision d’ensemble réfléchie, sombre, impressionnante de logique et d’acuité.

…j’ai lu le dernier Le Carré en date. C’est ma deuxième lecture de cet auteur, après le magistral La Constante du Jardinier, dont je ne pense que du bien.
Je n’en dirai pas autant de Un Homme très recherché. Non pas qu’il soit mauvais ou mal écrit… Il ne l’est pas.
Mais j’ai eu l’impression que les personnages étaient un peu cliché, malgré le gros travail de l’auteur pour leur donner de la crédibilité : l’avocate idéaliste, le vieux banquier qui a perdu ses illusions et le jeune musulman dévot qui n’a comme aspiration qu’à devenir médecin et s’engager en faveur du peuple tchétchène.
Mais c’est surtout une forte impression de lenteur, d’immobilisme dans le déroulement de l’histoire qui m’a quelque peu agacé… Même si c’est loin d’être une référence, le contenu de ce livre aura été traité en 20 minutes dans un épisode de 24h! (^_^)
Je pense que ce nouveau roman enchantera sans doute les fans habitués à l’auteur mais ce n’est sans doute pas le meilleur choix pour le découvrir.

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Chroniques du règne de Nicolas 1er

Posted in Mes lectures on juillet 6th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Patrick Rambaud

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : « Même parvenu, Notre Précieux Souverain ne trouva point la paix en lui-même, tant il restait secoué en continu par des nervosités. Qui l’a vu fixe et arrêté ? Il ne bougeait que par ressorts. Si vous le retardiez dans sa course, vous démontiez la machine. Il marchait des épaules avec une façon personnelle de se dévisser le cou, remuant par courtes saccades comme s’il était engoncé dans un costume que lui taillait pourtant à sa mesure un artiste italien de renom. (…) Quand il parlait en public, plusieurs fois dans une même journée, il se rengorgeait ainsi qu’un pigeon et se livrait à de curieuses contorsions pour animer ses dires… » P.R.
Amusé, atterré, ébloui, agacé par la passion, l’amour et l’attention que suscite notre nouveau président – notre nouvel empereur, devrait-on dire –, Patrick Rambaud s’est lancé dans une chronique un peu particulière : conter, au jour le jour, l’éclosion de ce nouveau monarque, se fondant sur des faits vrais, mais dans l’esprit, avec la drôlerie et la cruauté de Saint-Simon… Dans cette chronique irrévérencieuse, on croise ainsi un souverain trépidant, une impératrice pincée qui règne sur son empereur, un dauphin de dix ans, des ministres empoudrés et fébriles, un duc de Bordeaux tragique, des barons à genoux… Rien n’échappe à la plume de notre chroniqueur, ni le short, ni le renouveau de la lampe Empire, ni les flagorneries des princes, ni les courbettes des petits marquis… ni, enfin, la folie amoureuse d’autres chroniqueurs et portraitistes un peu moins agacés.

… j’ai lu les Chroniques du règne de Nicolas 1er, bien connu maintenant, de Patrick Rambaud, célèbre auteur de romans historiques.
La satire est un art. L’auteur le maîtrise parfaitement et nous refait vivre les premiers mois de la présidence de Sarkozy avec humour, talent et finesse.
Ce premier opus (car c’est le premier d’une série, c’est certain… Le deuxième étant déjà sorti) est très court et finalement c’est bien comme ça, car même si le style est maîtrisé, la lecture deviendrait vite ennuyante dans le cas contraire.
On ne peut pas dire que ce livre nous apprenne grand chose. L’auteur gratte les évènements majeurs de la présidence pour écorcher dès que possible Son Ultime Grandeur et toute sa Cour.
Satire oblige, l’opinion est très tranchée sur toutes les actions et décisions prises par le pouvoir.
Ça risque d’en énerver certains…

Bref, une lecture détente plaisante!

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La promesse des ténèbres

Posted in Mes lectures on juin 21st, 2009 by Ajrarn

Auteur : Maxime Chattam

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : New York Mégapole de tous les possibles. De tous les excès. Où la verticalité des buildings s’oppose à celle des souterrains, toujours plus profonds, peuplés de SDF. Où des hommes se déguisent en vampires pour se repaître de la vie de leur partenaire. Où l’industrie pornographique underground se développe à une inquiétante vitesse. Où l’on vend la mort filmée en direct. Au cœur de ce maelström, le journaliste Brady O’Donnel, dans le sillage de Rubis, femme envoûtante, plonge dans l’enfer. Celui de la Promesse des Ténèbres.

… je viens de terminer le dernier roman de Maxime Chattam. On peut dire que le monsieur est productif… Une à deux sorti(s) par an. Et comme souvent, pour les auteurs produisant en masse de la sorte, tout n’est pas bon. Un nouveau Chattam, c’est donc déjà une petite crainte.
Il est capable du meilleur : La Trilogie du Mal (l’Ame du Mal, In Tenebris, Maléfices) ou Prédateurs.
Il peut flirter avec du très très bof : Le 5ème règne, La Théorie Gaïa.
Classez le reste entre moyen et pas mal : L’Alliance des Trois, Le Sang du Temps, Les Arcanes du Chaos.
Tout ça de mon point de vue, bien évidemment.

Les connaisseurs noteront que mes romans préférés de l’auteur sont ceux qui se classent dans la catégorie thriller. Ce nouvel opus en faisant partie, sa lecture s’annonçait plaisante.

Et elle le fut, même si je n’ai pas ressenti le même engouement que pour Prédateurs ou La Trilogie du Mal.
A la fin de cette dernière, l’auteur nous avait prévenu qu’il ne ferait plus de romans basés sur Joshua Brolin, son personnage principal, mais qu’il reviendrait un jour sur la disparition du mari d’Annabel, Brady.
La Promesse des Ténèbres nous présente sa plongée dans le monde pornographique hardcore et sa découverte d’univers pour le moins ténébreux… Un petit côté 8mm, le film avec Nicolas Cage en personnage principal.
Ce qui m’a plu dans cette lecture est la découverte du monde souterrain new-yorkais avec ses surprises et un côté trash assumé. Ça va loin, très loin… Trop loin? Presque.
Ce qui m’a moins plu est le déroulement de l’enquête de Brady. Pas vraiment d’ingéniosité sur cet aspect-là.
La fin est, par contre, surprenante et prend complètement au dépourvu. Bref, une bonne fin! Difficile de s’y attendre.

En résumé, ce n’est pas son meilleur ouvrage du genre, mais ça reste un bon moment en perspective donc n’hésitez pas!

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L’Anneau de Moebius

Posted in Mes lectures on juin 16th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Franck Thilliez

Note : 4,5/5

Quatrième de couverture : Lamorlaye, Oise. Vous rêvez. Vous vous voyez courir dans votre maison, les mains en sang. La police vous recherche pour le meurtre d’une gamine que vous ne connaissez pas. Vous vous réveillez. Et vous comprenez que ces rêves sont votre futur. Vous, dans quelques jours… Saint-Ouen, Seine-Saint-Denis. Le corps mutilé d’une femme, enduit de vinaigre. Il semble avoir fait l’objet d’un rituel bien précis. Pour Victor Marchai, jeune lieutenant de police tout juste sorti de l’école, la descente aux enfers commence. Aucune relation entre ces deux histoires, a priori. Et pourtant…

…je découvre Franck Thilliez avec son 6ème roman, le dernier en date et… quelle claque!

J’ai accroché au style dès le démarrage et je me suis laissé envouté par ce livre noir, parfois glauque, mais parfaitement maîtrisé (il y a 2-3 détails tout de même dont j’aurai bien discuté avec l’auteur mais je suis tatillon)!
Sans trop vous en révéler, ce bouquin est “border-line” avec le fantastique. Un homme étrange, perturbé, aux portes de la folie, voit son futur proche dans ses rêves. Et ce qu’il en voit lui fait peur au point de tout faire pour contrecarrer le destin.
Je n’en dis pas plus mais l’auteur nous balade entre le présent des personnages, les phases de rêve et joue diablement sur la courbe temporelle dans le dernier huitième de l’ensemble.
Bref, suivez bien les dates de début de chapitre pour ne pas vous égarer dans cette histoire embrouillée… mais passionnante!

En tout cas, une chose est sure, si ces 5 autres romans sont moitié aussi bons que celui-ci, ils vont vite apparaître dans ma bibliothèque! (^_^) En plus, la profession originelle du monsieur est ingénieur informaticien. Qu’il n’a quitté qu’à partir de son 5ème roman d’ailleurs : chapeau bas.

Une dernière remarque pour préciser que j’ai “lu” ce livre en audio, téléchargé sur Audible. Le narrateur est EXCELLENT, les musiques d’ambiance entre chapitres apportent une petite touche angoissante qui se marient parfaitement avec l’histoire.
Bref, ce n’est pas mon premier livre audio, j’en ai déjà une petite quinzaine à mon actif, mais c’est la première fois que je me dis que j’aurai peut-être un peu moins apprécié la lecture classique… Avis aux amateurs!

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Les Mystères d’Osiris, Tome 4 : Le grand secret

Posted in Mes lectures on juin 9th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Christian Jacq

Note : 1,5/5

Quatrième de couverture : La Nubie est pacifiée et l’” arbre de vie ” a retrouvé sa vivacité. Iker, nommé Prince et gardien du Sceau Royal, est parti pour Abydos où il a été élevé au rang de prêtre du Dieu de la Renaissance. Isis est à ses côtés. Ensemble ils honorent la divinité bienfaitrice. Osiris semble à nouveau veiller sur le destin de l’Egypte… Mais la paix sera de courte durée. L’Annonciateur, caché au sein du Temple d’Abydos, porte un coup fatal. Sobek le Protecteur est gravement blessé et, surtout, Iker est assassiné. Dans le même temps, l’apôtre de Seth saccage la momie d’Osiris. Impossible alors de ramener à la vie le descendant de pharaon. Une ultime solution s’offre à Isis et Sésostris ouvrir le Livre de Thot et partir à la recherche des reliques d’Osiris.

…je termine (enfin) Les Mystères d’Osiris de Christian Jacq après L’Arbre de Vie, La Conspiration du Mal et Le Chemin de Feu.

Si vous avez suivi mes critiques précédentes, vous aurez compris (ou vous êtes aveugle) que cette série ne m’a pas emballé… J’espérais une fin digne de ce nom, remontant quelque peu mon opinion générale mais s’en est loin et ce dernier tome est tout simplement le plus pénible des 4…

La première partie de ce dernier opus développe la découverte des traîtres qui conspirent contre le régime pharaonique de Sesostris III. C’est un peu ce qu’on attend depuis le premier tome et quelle déception de voir la façon dont ce dénouement est traité… Tout est beaucoup trop facile, sans surprise, sans ampleur…

La deuxième partie du roman représente la quête d’Isis pour réunir un ensemble d’artefacts pour la réalisation du “dernier secret” et la description du rituel en question. C’est ASSOMMANT au possible… Ce fameux rituel semble tout à fait réel d’après les notes de l’auteur et sa description détaillée ravira sans doute les spécialistes… Mais pour le néophyte que je suis, on est très proche du calvaire.

Je termine donc cette série comme je l’ai commencé : sur une note négative…

Au vu des différentes critiques qu’on a pu me faire de l’auteur et de ce que j’ai pu lire sur les sites spécialisés, je pense sincèrement que je n’ai pas abordé ses romans par le meilleur… Loin s’en faut.
J’y reviendrai donc sans doute un jour. Mais dans longtemps… Très longtemps… Histoire d’oublier! :)

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Le Soldat chamane, Tome 5 : Le choix du soldat

Posted in Mes lectures on juin 9th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Robin Hobb

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : Simple soldat affecté a la garde et a l’entretien au cimetière de Guetis après avoir suivi l’école des officiers, Jamère souffre de ne pouvoir concilier ses deux natures, son obésité lui valant toujours moqueries et dédain. Le mépris tourne à la méfiance lorsque disparaît une prostituée qu’il a fréquentée. Il est bientôt accusé de meurtre. Mais il est aussi un Opulent du peuple ocellion, découvert par Olikéa, à la fois amante, nourricière, éducatrice, avec laquelle il vit une partie du temps et qui lui enseigne le mode de vie ocellion afin qu’il devienne un magicien puissant et révéré. Tiraillé entre ses deux existences, pris dans leurs tourmentes, le jeune homme s’efforce de survivre aux terribles dangers qui parsèment sa route chaotique… Dans ce cinquième volume du Soldat chamane, Robin Hobb fait monter la tension qui déchire son héros : plus touchant que jamais, Jamère pourra-t-il trouver un jour son équilibre intime et atteindre à l’harmonie de son être ?

…je continue la dernière saga de Robin Hobb : le Soldat Chamane, avec le 5ème tome français de la série (qui clôture l’équivalent du deuxième tome anglais).

Grand grand nom de la littérature fantastique contemporaine, Robin Hobb, de son vrai nom Margaret Astrid Lindholm Ogden, s’est révélée au grand public avec sa série phare, l’Assassin Royal (6 tomes anglais, 13 tomes français) et a dûment enfoncé le clou avec la série Les aventuriers de la Mer (3 tomes anglais, 9 tomes français), qui se déroule dans le même univers et dont les histoires s’enchevêtrent, pour devenir tout bonnement l’auteur fantasy la plus lue à l’heure actuelle…

Contrairement à ses deux séries best-seller, celle du Soldat Chamane se déroule dans un monde complètement différent, opposant différentes civilisations : les Gerniens (qu’on pourrait comparer aux occidentaux de notre monde), peuple colonisant, les Nomades vivant dans le désert et les Ocellions, peuple de la forêt.
La magie n’est pas absente de ce monde, mais n’apparaît que par petite touche légère.
L’histoire est centrée sur Jamère, deuxième fils d’une nouvelle famille d’aristocrate, dont la naissance le destine à devenir fils militaire : son frère aîné devant succédé à leur père comme seigneur héréditaire.
Son destin semble tout tracé : faire ses classes à l’école de la Cavalla, sortir officier et faire une carrière honorifique au sein de l’Armée gernienne.
Tout bascule lorsque son père le confie, pour une initiation, à un guerrier nomade, qui va le manipuler à l’aide de drogues, au sein d’un conflit magique contre une femme-arbre ocellionne. A partir de ce moment, Jamère sera lié à la magie ocellionne et son existence s’en verra bouleversée.
Il va être tiraillé entre sa personnalité gernienne et son envie de construire la vie qu’il a toujours souhaité au sein de l’Armée et son existence ocellionne, à travers la magie, qui va lui imposer des actes contre sa volonté et le transformer physiquement en le rendant obèse : marque de puissance magique chez les ocellions.

A l’instar de Fitz dans l’Assassion Royal, Robin Hobb n’épargne pas son héros… Beaucoup de doutes, de remises en question, d’épreuves. Est-ce là le côté féminin de l’auteur qui se plait à créer des anti-héros par excellence, des hommes sensibles, psychologiquement compliqués, pas vraiment surs d’eux? Parfois énervant, souvent profond, c’est d’autant plus vrai dans cette nouvelle série qu’au fur et à mesure de sa transformation physique, le personnage principal voit le regard des autres changer et en souffre énormément. Au passage, une belle leçon de morale…
Quoiqu’il en soit, c’est de nouveau une belle réussite!
Je prends beaucoup de plaisir à poursuivre cette série, dont le dénouement n’est plus très loin.
Certes, ma préférence reste à ces deux séries-phares, présentées précédemment, mais ça reste bon et ce serait dommage de passer à côté.

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L’Oeil de Caine

Posted in Mes lectures on juin 5th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Patrick Bauwen

Note : 4/5

Quatrième de couverture : Tout le monde cache quelque chose.
Votre voisin, votre femme, votre ami…
Et si vous pouviez tout savoir ?
Connaître leurs peurs, leurs secrets intimes ?
Dix candidats, dix secrets.
Des gens comme vous et moi. Enfin comme vous surtout. Parce que moi, je ne suis pas au programme : je suis l’invité surprise. Celui qui rôde en attendant son heure. Celui qui va les embarquer là où rien n’est prévu. Dans mon jeu sanglant. Mon propre mystère.

…je poursuis ma découverte d’un nouvel auteur français, Patrick Bauwen, avec son premier roman, l’Oeil de Caine, salué par la critique. J’avais vraiment beaucoup aimé son second, Monster, que je n’hésiterai pas à classer parmi mes meilleures lectures de thriller.

Cette seconde lecture est une confirmation. Le monsieur est à suivre de très près!

Sur le thème d’une émission de télé-réalité qui tourne au cauchemar, une intrigue très sympa se met en place et les évènements dramatiques s’enchaînent, à une vitesse folle, sans nous laisser le temps de souffler.

Le déroulement de l’histoire est bien maîtrisé, les personnages également.

J’ai malgré tout préféré son second roman, récemment sorti, Monster, que je ne peux que vous recommander également avec insistance. C’est d’ailleurs rassurant de voir un deuxième essai transformé et ça fait saliver en attendant le suivant!

Il est plaisant de voir un auteur français de cette qualité émergée (sans oublier des pointures comme Grangé, cocorico), même si les deux scénarios se déroulent aux States et que l’ensemble fait très auteur américain. A noter que M. Bauwen maîtrise tout de même le sujet étant donné qu’il passe une partie de l’année aux Etats Unis, qu’il est donc romancier, mais que son métier principal est chef d’équipe aux Urgences d’un grand hôpital parisien… On ne doit pas avoir le même nombre d’heures dans la journée! (^_^)
Je vous invite d’ailleurs à vous balader sur son site, qui est très sympa. La partie bio m’a bien fait rire!

On retrouve un peu le schéma Harlan Coben dans ses écrits et c’est d’ailleurs pleinement assumé, puisque ce grand nom des romans à suspense est considéré comme un maître par notre frenchie.
De mon point de vue, pas de comparaison possible… Il y a des similitudes dans le développement des intrigues, mais ne vous y trompez pas. Le maître n’est pas celui qu’on pourrait croire. Son style est meilleur, son humour plus présent et plus efficace, ses personnages moins “lisses”…

Bref, vous l’aurez compris, je suis conquis. A votre tour.

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