Duma key

Auteur : Stephen King

Note : 4/5

Quatrième de couverture : Mutilé par un terrible accident, abandonné par sa femme, Edgar Freemantle, un businessman du Minnesota, décide de tout quitter pour la Floride.
Une nouvelle vie l’attend sur l’îlot de Duma Key, langue de terre presqu’inhabitée, dévastée régulièrement par des ouragans imprévisibles, et qui appartient à une mécène excentrique dont les sœurs jumelles ont disparu dans les années 20. Edgar va s’y découvrir un incroyable don pour la peinture. Les incroyables couchers de soleil lui inspirent des tableaux qui vont vite se révéler dangereusement prémonitoires. Freemantle comprend alors qu’il doit découvrir ce qui est arrivé aux jumelles et l’étrange secret de la propriétaire des lieux, avant que les ténèbres n’engloutissent Duma Key et ses habitants.
Un roman sur l’amitié, les liens qui unissent père et fille, sur la mémoire, la vérité et l’art. Une métaphore de la vie et des sources d’inspiration de l’écrivain, une exploration de la nature, du pouvoir et des influences de la fiction. Mais aussi un King subtilement terrifiant !

…j’ai terminé le dernier Stephen King en date : Duma Key.
Attention pavé! Du genre à ne pas laisser tomber dans une flaque d’eau au risque de vous prendre une vague sur le coin de la figure! J’exagère un peu, d’autant que, pour ma part, j’ai pu apprécier ce roman durant les 28 heures de sa version audio.
Car oui, je l’ai beaucoup apprécié. Duma Key est un roman prenant. Un roman dans lequel on s’attache énormément aux personnages. Un roman qui pourtant, dans sa grande majorité, ne bouge pas beaucoup. Où les choses se mettent en place doucement, très calmement et où on se laisse guider en douceur dans ce roman d’horreur, qui n’en est pas vraiment un. Du moins qui est très loin des plus noirs réalisations de l’écrivain dans ce domaine.
On peut aussi penser que l’auteur se livre un peu avec cette nouvelle histoire. Le calvaire de son personnage principal après le terrible accident de la route qui lui coutera un bras, n’est pas sans rappeler le sien, en 1999, ou il a échappé de peu à la mort et suite auquel il a passé plus de 3 semaines à l’hôpital et subi de nombreuses opérations chirurgicales.

Duma Key restera un très bon souvenir mais certes pas le meilleur des ouvrages de l’auteur (que j’ai beaucoup lu mais je n’ai pas le courage de vous faire la liste).
Pour conclure, si vous recherchez la terreur à laquelle il nous a accoutumé ou un livre rythmé qui ne laisse pas de répit, passez votre chemin, vous n’y trouverez pas votre compte, mais une chose est sure, le grand King n’en a pas fini avec nous et ça tombe bien, on en redemande!

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