JavaFX Course

Posted in Java/J2EE on août 26th, 2009 by Ajrarn

…connaissez-vous les courses online de Sang Shin?
Si non, sachez que Sang Shin est ce qu’on appelle un évangéliste chez Sun et que l’une de ses activités est de proposer des “courses” online sur les technologies du moment, comme Java, J2EE, Ajax, les Web services, Ruby ou… JavaFX.
Pour ceux qui ne connaissent pas, JavaFX est une solution RIA concurrente de Flex et de Silverlight proposée par Sun et reposant, entre autre, sur les technologies Java.
Quel est le principe d’une course?
Elle se décompose en un certain nombre de sujets. Chaque semaine (la plupart du temps), vous avez droit à un cours au format PDF sur un aspect de la technologie, puis à un TD pour la mise en pratique et enfin un exercice à réaliser. Celui-ci doit être envoyé à Sang Shin et à son équipe, qui vérifient la validité de l’exercice.
Au terme des x semaines de la course, si vous avez réussi l’ensemble des exercices, vous êtes récompensé par un certificat.
J’ai, pour ma part, suivi la première session de la course JavaFX, dont j’ai découvert l’existence en cours de route. J’ai, dès lors, rattrapé mon retard, pour envoyer la totalité des exercices en temps et en heure et je dois dire que certains m’ont donné du fil à retordre!
Je suis donc content de découvrir aujourd’hui que j’ai bien obtenu mon “certificat” JavaFX.
Et assez surpris de voir que je suis le seul français
En tout cas, ce fut une expérience de formation très intéressante et je salue la qualité de cette course!
Honnêtement, ça prend du temps, mais c’est de très loin la meilleure source de tutoriaux sur JavaFX que vous trouverez sur la Toile.
Si le cœur vous en dit, la deuxième session vient de démarrer.
Ça se passe ici!

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Marie-Madeleine : Le livre de l’Elue

Posted in Mes lectures on août 24th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Kathleen McGowan

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : Maureen arpente les ruelles de la vieille ville de Jérusalem, quand un mystérieux marchand lui glisse une bague au doigt.
Aussitôt, la jeune journaliste est assaillie par des ” visions ” : elle perçoit des signes, entend des voix. Qui est cette femme, belle, éplorée qui vient lui rendre visite depuis un autre monde ? Que cherche-t-elle à lui dire ? Maureen vient de plonger au cœur de l’énigmatique légende de Marie-Madeleine. En se lançant sur les traces de la prostituée des Évangiles en pays cathare, la jeune femme découvre un château bien particulier au centre d’un véritable jeu de piste. Les œuvres d’art, les pièces somptueuses sont autant d’indices à décrypter, les habitants singuliers autant d’énigmes à résoudre. Pourquoi Maureen se sent-elle constamment menacée dans ces lieux étranges ? Quel est cet incroyable trésor, si secret, si sacré, qu’il a déjà coûté la vie à des centaines de personnes… et que seule l’Élue peut découvrir ?

… j’ai terminé le best-seller de Kathleen McGowan, Marie Madeleine : le livre de l’élue.
Alors que je m’attendais à un roman très moyen, surfant la vague de succès du Da Vinci Code (que pour information, j’ai aimé mais sans plus), je dois dire que ce fut plutôt une agréable surprise.
Soyons clair tout de suite, si l’ésotérisme vous donne des boutons, allez voir ailleurs!
Contrairement au “sérieux” du Da Vinci Code, visions, apparitions divines, alchimie sont au programme…
Ce qui est intéressant dans ces phénomènes extraordinaires, c’est que, si on en croit l’auteur dans le postface, la plupart d’entre eux auraient vraiment eu lieu. Kathleen McGowan aurait transposé des évènements personnels sur son personnage principal : Maureen Pascal.
On y croit, on n’y croit pas, c’est un point de vue personnel, mais du coup, ses phénomènes sont présentés de manière crédible.
Pour être honnête, l’histoire à proprement parler n’est pas franchement époustouflante et finalement, à bien regarder, il ne se passe pas grand chose… La romancière ne fait pas montre d’un style extraordinaire et certaines sections de l’intrigue sont même maladroites.
Le principal intérêt de ce roman repose dans sa présentation d’une version romancée de l’évangile de Marie-Madeleine, la célèbre prostituée de la Bible. C’est du moins comme cela qu’on la connait.
Au même titre que pour les évènements paranormaux, l’auteur aurait eu entre les mains une version de cet évangile et nous en donne les grandes lignes.
Et on se laisse attraper! C’est toujours une notion de croyance et de point de vue personnel mais cet écrit évangéliste sonne bien.
En tout cas, il mérite le coup d’œil même si ce qu’il y a autour dans ce roman est assez limite.
Finalement, un petit regret : je pense qu’une lecture critique plus poussée que la mienne, étant donné mes connaissances bibliques limitées, doit être d’autant plus intéressante.

A noter qu’une suite est sortie il y a peu sous le titre de : Le Livre de l’Amour.
J’en parlerai sans doute dans quelques temps!

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Le Soldat chamane, Tome 6 : Le renégat

Posted in Mes lectures on août 19th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Robin Hobb

Note : 3/5

Quatrième de couverture : Afin de se sauver et de protéger ceux qu’il aime, Jamère a dû rendre les armes et se donner corps et âme à la magie. Tenu pour mort par les siens, il se réfugie chez les Ocellions où, regardé comme un Opulent, il bénéficie du soutien de la femme- arbre et d’Olikéa, mais se trouve en concurrence avec un autre magicien, Jodoli. Dans cette culture qu’il apprend à connaître peu à peu, il va devoir affronter deux questions vitales : comment empêcher la guerre entre les Ocellions et les Gerniens de tourner au bain de sang et, surtout, comment convaincre son double, Fils-de-Soldat, de l’écouter pour éviter un massacre ? Il devra plonger au plus profond de lui-même et maîtriser sa magie afin de faire face à la fois au plus puissant des Opulents, Kinrove, et au royaume de Gernie.

…je poursuis ma lecture de la dernière série en date de Robin Hobb (du moins en France), le soldat chamane, avec son sixième tome : le renégat (ma critique du tome 5 ici).
Pour rappel, la série originelle compte 3 tomes.
Comme d’habitude, Flammarion, dans sa collection Pygmalion (pour la version broché) et J’ai Lu (pour la version poche), découpe chaque tome en 2 ou 3 volumes pour nous faire payer 2 à 3 fois le prix.
Les deux premier tomes français correspondent donc au premier tome anglais.
Les tomes 3, 4 et 5 au deuxième tome anglais et le tome 6 entame donc le dernier volume (2 autres tomes sont vraisemblablement à attendre pour voir la série se clôturer).
Ce tome 6 correspondant à un début de roman est donc une sorte de mise en place et d’introduction.
Ce n’est pas le plus palpitant de la série, loin s’en faut, mais au vu des évènements clôturant l’opus précédent, ce n’est pas surprenant.
Quoiqu’il en soit, dans ce volume, on en apprend plus sur les Ocellions et sur leur magie et c’est particulièrement intéressant.
L’auteur est très habile dans sa conception de ce peuple de la forêt, apparemment primitif, qu’on pourrait rapidement assimiler à des elfes mais qui n’ont absolument rien à voir avec aucun de ceux que j’ai pu croiser dans mes lectures du genre.
Robin Hobb crée des univers, elle ne les plagie pas comme quantité d’auteurs de Fantasy contemporaine et c’est sans doute sa qualité première.
Difficile de vous en dire plus sur l’histoire sans “spoiler” ceux qui ne s’y sont pas encore lancée… Je conclurai donc en disant que ce tome 6 est un peu platonique, mais tout de même plaisant et que malgré la fin qui se rapproche , j’ai bien du mal à voir comment tout ça va se conclure!

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Sans feu ni lieu

Posted in Mes lectures on août 11th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Fred Vargas

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : - C’est un crétin ou quoi, ce type ?
Louis Kehlweiler s’énerve. Cette histoire ne tient pas debout ! Il ne fait de doute pour personne que Clément Vauquer est bel et bien coupable des deux meurtres dont on l’accuse. En outre, la police possède son signalement, il ne restera pas longtemps en cavale.
Oui, mais Clément, l’accordéoniste demeuré, est un protégé de la vieille Marthe… Cela suffit pour que Kehlweiler demande à Marc, Lucien et Mathias de cacher le fugitif quelques jours. Personne n’ira le chercher dans la baraque pourrie qu’ils habitent, au fin fond du 18ème arrondissement.
Le temps d’aller à Nevers, là où tout a commencé…

… j’ajoute un nouveau Fred Vargas au compteur : Sans feu ni lieu, après Les jeux de l’Amour et de la mort, L’homme aux cercles bleus, Ceux qui vont mourir te saluent, Debout les morts et Un peu plus loin sur la droite. D’ici peu, je vais arrêter de faire la liste… Elle devient encombrante.
Bon, d’un autre côté, ça montre que j’insiste et donc que j’aime. Et ce n’est pas cette nouvelle lecture qui va contredire l’axiome. Sans feu ni lieu est encore un excellent roman… On retrouve, avec plaisir, Louis Kehlweiler, le personnage principal de Un peu plus loin sur la droite et les Évangélistes (Marc, Mathias et Lucien) au complet cette fois-ci.
Ceux-ci ont d’ailleurs un rôle plus développé que dans Un peu plus loin sur la droite ou Marc et Mathias étaient avant tout spectateur.
A contrario, Kehlweiler perd un peu de sa superbe. Il apparait moins infaillible que précédemment, mais ce n’est pas forcément un mal pour l’histoire.
Celle-ci n’est tout de même pas de la même qualité que les meilleurs romans de l’auteur (du moins parmi ceux que j’ai lu jusqu’à maintenant), même si elle reste pleinement satisfaisante.
Pour résumer en quelques mots : pas le meilleur, mais encore un très bon bouquin de la Reine du Polar français.

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L’Invité de la Dernière Heure

Posted in Mes lectures on août 9th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Charlotte Link

Note : 2.5/5

Quatrième de couverture : Désespérée par la mort de son mari, Rebecca Brandt, réfugiée dans sa maison de Provence, est sur le point de mettre fin à ses jours lorsque surgit Max, le meilleur ami de son mari, qui déclare vouloir passer quelques jours de vacances avec elle. Il est accompagné d’un jeune couple d’étudiants, Marius et Inga, qu’il vient de prendre en stop. Rebecca oublie à leur contact son sinistre projet et leur propose de camper dans son jardin. Au bout de quelques jours, Marius, qui semblait si léger et si gai, se montre soudain irascible et agressif. Surtout envers Rebecca, qui, incrédule, comprend peu à peu que le cauchemar ne fait que commencer…

… je découvre Charlotte Link, une écrivaine allemande à succès, avec L’invité de la dernière heure, son dernier roman en date.
Ce thriller psychologique ne m’a pas franchement plu… Ne connaissant pas l’auteur, je n’en attendais rien de particulier et je ne peux donc pas parler de déception, mais je n’ai rien trouvé, dans ma lecture, des ingrédients qui font les grands romanciers du genre.
L’histoire n’a rien de passionnant. La trame principale ne surprend à aucun moment, on sent venir “le coup de théâtre” final à des kilomètres et en plus les personnages sont franchement énervants par moment…
Ce roman est majoritairement une histoire de femme. Une histoire de femmes mal dans leurs peaux : entre la veuve à tendance suicidaire, la femme au foyer dépressive, la maîtresse manipulée et enamourée, la jeune mariée stressée par les subites crises de son époux… Ça fait beaucoup tout de même.
D’autant qu’on a l’impression qu’elles ont, pour le plupart, perdu la mémoire sur certains aspects de leur vie.
Certaines reçoivent des lettres de menace et sont incapables de savoir pourquoi, avant de se rendre compte que cela a un rapport avec un évènement de leur vie passée qui les a marquées au plus haut point, une autre est désemparée et surprise de l’attitude violente et imprévisible de son époux avant de prendre conscience qu’elle a passé sa vie de femme mariée à les craindre, une autre encore suspecte l’amour que lui porte son meilleur ami mais finit par accepter qu’elle l’a toujours su et que ça lui pesait…
Ça ne rend pas le récit très crédible.
Bref, j’essaierai de ne pas m’arrêter à cette lecture des romans de l’auteur pour m’en faire une opinion définitive, mais vous pouvez passer votre chemin sur celui-ci sans regret.

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Un peu plus loin sur la droite

Posted in Mes lectures on août 7th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Fred Vargas

Note : 4/5

Quatrième de couverture : En planque sous les fenêtres de l’appartement du neveu d’un député, place de la Contrescarpe, Kehlweiler avise soudain une drôle de chose sur la grille d’un arbre. Un petit déchet blanchâtre au milieu d’excréments canins. Pas de doute, c’est un os. Et même un os humain… Naturellement, lorsque Kehlweiler apporte sa trouvaille au commissariat du 5e arrondissement, les flics lui rient au nez. Mais ce petit bout d’os l’obsède tellement qu’il abandonne ses filatures parisiennes et suit une piste jusqu’à Port-Nicolas, un village perdu au bout de la Bretagne. Là vit un pit-bull. Une sale bête, qui avalerait n’importe quoi. Y compris un bout de cadavre. Reste à trouver le cadavre. Et l’assassin…

… j’ai fini un nouveau roman de Fred Vargas : Un peu plus loin sur la droite, après Les jeux de l’Amour et de la mort, L’homme aux cercles bleus, Ceux qui vont mourir te saluent et Debout les morts.
Dans cette nouvelle histoire, on retrouve Marc, alias Saint Marc l’évangéliste et son colocataire Mathias (Saint Mathieu), deux des habitants de la baraque pourrie, personnages principaux de Debout les morts.
Mais on découvre surtout Louis Kehlweiler, un nouveau protagoniste très vargasien, atypique et haut en couleur. Encore un personnage extrêmement bien travaillé, qui marque et qui plait.
Ancien enquêteur viré du Ministère de l’Intérieur, Kehlweiler possède un vaste réseau de connaissances, à divers échelons et continuent à fureter autour des affaires crapuleuses et criminelles, en transportant Bufo, son crapaud, dans la poche de sa veste.
Une fois de plus, Vargas nous offre une histoire folle qui commence avec la découverte d’un morceau d’os au milieu d’excréments canins sur une grille d’arbre parisien et qui finit… Et bien, il va falloir le lire pour le savoir! (^_^)
Un peu plus loin sur la droite est un excellent bouquin qui me conforte dans ma volonté de poursuivre mon odyssée policière dans les œuvres de l’auteur.
Je lui préfère tout de même Debout les morts et peut-être aussi L’Homme aux cercles bleus… mais il y a match!
Si vous n’avez pas encore mis les pieds dans l’univers de Fred Vargas, conseil d’ami, plongez-y corps et âme.

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Deuxième chronique du règne de Nicolas Ier

Posted in Mes lectures on août 5th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Patrick Rambaud

Note : 3/5

Quatrième de couverture : Depuis Chronique du règne de Nicolas Ier (janvier 2008) notre Précieux Souverain a-t-il changé ? Le sacre paraît loin, et son cortège de festivités, de yachts luxueux, de résidences très surveillées. L’impératrice Cécilia a refait sa vie. Efficacité, tempérance, froideur, et même sagesse, tels seraient donc les nouveaux habits de Nicolas Ier. Mais Patrick Rambaud ne s’en laisse pas compter. La légende officielle, les tableaux dorés, les communications princières ne sont pas pour lui. Il a donc choisi de continuer sa cruelle et désopilante chronique, dressant ainsi le véritable tableau du règne…

… j’ai terminé la suite des Chroniques du règne de Nicolas 1er, très logiquement intitulée Deuxième chronique du règne de Nicolas 1er.
L’auteur continue sa chronologie satirique de la présidence de Nicolas Sarkozy en passant au crible les évènements suivant son premier tome, à savoir pour les plus marquants : la séparation du chef de l’État avec Cécilia Sarkozy, la visite officielle de Muammar al-Kadhafi, l’arrivée de la nouvelle Première Dame Carla Bruni, l’intervention française dans le conflit géorgien et les différents diplomatique avec la Chine précédent les Jeux Olympiques de Pékin.
Le ton reste proche du premier opus et pourtant j’ai moins adhéré. Le style, toujours très bon, l’est pourtant un peu moins. Les attaques et les piques sont plus incisives mais perdent un peu de leur superbe.
Je trouve que M. Rambaud est un peu tombé dans la facilité, qu’il se prête trop au jeu de dialogues imaginaires qui par moment touchent au grotesque.
Est-ce vraiment nécessaire? Je ne le pense pas… Les faits réels sont bien souvent suffisants.

Quoiqu’il en soit, aucun doute, si vous avez pris du plaisir au premier tome, vous en prendrez au second. A L’inverse, fuyez celui-ci comme la Peste dans le cas contraire.

Personnellement, j’ai trouvé la lecture moins bonne mais quelques passages valent tout de même le détour.
Cependant, si l’auteur conserve ce cap, je redoute quelque peu la suite qui ne manquera pas d’arriver…

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