Sans feu ni lieu

Posted in Mes lectures on août 11th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Fred Vargas

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : - C’est un crétin ou quoi, ce type ?
Louis Kehlweiler s’énerve. Cette histoire ne tient pas debout ! Il ne fait de doute pour personne que Clément Vauquer est bel et bien coupable des deux meurtres dont on l’accuse. En outre, la police possède son signalement, il ne restera pas longtemps en cavale.
Oui, mais Clément, l’accordéoniste demeuré, est un protégé de la vieille Marthe… Cela suffit pour que Kehlweiler demande à Marc, Lucien et Mathias de cacher le fugitif quelques jours. Personne n’ira le chercher dans la baraque pourrie qu’ils habitent, au fin fond du 18ème arrondissement.
Le temps d’aller à Nevers, là où tout a commencé…

… j’ajoute un nouveau Fred Vargas au compteur : Sans feu ni lieu, après Les jeux de l’Amour et de la mort, L’homme aux cercles bleus, Ceux qui vont mourir te saluent, Debout les morts et Un peu plus loin sur la droite. D’ici peu, je vais arrêter de faire la liste… Elle devient encombrante.
Bon, d’un autre côté, ça montre que j’insiste et donc que j’aime. Et ce n’est pas cette nouvelle lecture qui va contredire l’axiome. Sans feu ni lieu est encore un excellent roman… On retrouve, avec plaisir, Louis Kehlweiler, le personnage principal de Un peu plus loin sur la droite et les Évangélistes (Marc, Mathias et Lucien) au complet cette fois-ci.
Ceux-ci ont d’ailleurs un rôle plus développé que dans Un peu plus loin sur la droite ou Marc et Mathias étaient avant tout spectateur.
A contrario, Kehlweiler perd un peu de sa superbe. Il apparait moins infaillible que précédemment, mais ce n’est pas forcément un mal pour l’histoire.
Celle-ci n’est tout de même pas de la même qualité que les meilleurs romans de l’auteur (du moins parmi ceux que j’ai lu jusqu’à maintenant), même si elle reste pleinement satisfaisante.
Pour résumer en quelques mots : pas le meilleur, mais encore un très bon bouquin de la Reine du Polar français.

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L’Invité de la Dernière Heure

Posted in Mes lectures on août 9th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Charlotte Link

Note : 2.5/5

Quatrième de couverture : Désespérée par la mort de son mari, Rebecca Brandt, réfugiée dans sa maison de Provence, est sur le point de mettre fin à ses jours lorsque surgit Max, le meilleur ami de son mari, qui déclare vouloir passer quelques jours de vacances avec elle. Il est accompagné d’un jeune couple d’étudiants, Marius et Inga, qu’il vient de prendre en stop. Rebecca oublie à leur contact son sinistre projet et leur propose de camper dans son jardin. Au bout de quelques jours, Marius, qui semblait si léger et si gai, se montre soudain irascible et agressif. Surtout envers Rebecca, qui, incrédule, comprend peu à peu que le cauchemar ne fait que commencer…

… je découvre Charlotte Link, une écrivaine allemande à succès, avec L’invité de la dernière heure, son dernier roman en date.
Ce thriller psychologique ne m’a pas franchement plu… Ne connaissant pas l’auteur, je n’en attendais rien de particulier et je ne peux donc pas parler de déception, mais je n’ai rien trouvé, dans ma lecture, des ingrédients qui font les grands romanciers du genre.
L’histoire n’a rien de passionnant. La trame principale ne surprend à aucun moment, on sent venir “le coup de théâtre” final à des kilomètres et en plus les personnages sont franchement énervants par moment…
Ce roman est majoritairement une histoire de femme. Une histoire de femmes mal dans leurs peaux : entre la veuve à tendance suicidaire, la femme au foyer dépressive, la maîtresse manipulée et enamourée, la jeune mariée stressée par les subites crises de son époux… Ça fait beaucoup tout de même.
D’autant qu’on a l’impression qu’elles ont, pour le plupart, perdu la mémoire sur certains aspects de leur vie.
Certaines reçoivent des lettres de menace et sont incapables de savoir pourquoi, avant de se rendre compte que cela a un rapport avec un évènement de leur vie passée qui les a marquées au plus haut point, une autre est désemparée et surprise de l’attitude violente et imprévisible de son époux avant de prendre conscience qu’elle a passé sa vie de femme mariée à les craindre, une autre encore suspecte l’amour que lui porte son meilleur ami mais finit par accepter qu’elle l’a toujours su et que ça lui pesait…
Ça ne rend pas le récit très crédible.
Bref, j’essaierai de ne pas m’arrêter à cette lecture des romans de l’auteur pour m’en faire une opinion définitive, mais vous pouvez passer votre chemin sur celui-ci sans regret.

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Un peu plus loin sur la droite

Posted in Mes lectures on août 7th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Fred Vargas

Note : 4/5

Quatrième de couverture : En planque sous les fenêtres de l’appartement du neveu d’un député, place de la Contrescarpe, Kehlweiler avise soudain une drôle de chose sur la grille d’un arbre. Un petit déchet blanchâtre au milieu d’excréments canins. Pas de doute, c’est un os. Et même un os humain… Naturellement, lorsque Kehlweiler apporte sa trouvaille au commissariat du 5e arrondissement, les flics lui rient au nez. Mais ce petit bout d’os l’obsède tellement qu’il abandonne ses filatures parisiennes et suit une piste jusqu’à Port-Nicolas, un village perdu au bout de la Bretagne. Là vit un pit-bull. Une sale bête, qui avalerait n’importe quoi. Y compris un bout de cadavre. Reste à trouver le cadavre. Et l’assassin…

… j’ai fini un nouveau roman de Fred Vargas : Un peu plus loin sur la droite, après Les jeux de l’Amour et de la mort, L’homme aux cercles bleus, Ceux qui vont mourir te saluent et Debout les morts.
Dans cette nouvelle histoire, on retrouve Marc, alias Saint Marc l’évangéliste et son colocataire Mathias (Saint Mathieu), deux des habitants de la baraque pourrie, personnages principaux de Debout les morts.
Mais on découvre surtout Louis Kehlweiler, un nouveau protagoniste très vargasien, atypique et haut en couleur. Encore un personnage extrêmement bien travaillé, qui marque et qui plait.
Ancien enquêteur viré du Ministère de l’Intérieur, Kehlweiler possède un vaste réseau de connaissances, à divers échelons et continuent à fureter autour des affaires crapuleuses et criminelles, en transportant Bufo, son crapaud, dans la poche de sa veste.
Une fois de plus, Vargas nous offre une histoire folle qui commence avec la découverte d’un morceau d’os au milieu d’excréments canins sur une grille d’arbre parisien et qui finit… Et bien, il va falloir le lire pour le savoir! (^_^)
Un peu plus loin sur la droite est un excellent bouquin qui me conforte dans ma volonté de poursuivre mon odyssée policière dans les œuvres de l’auteur.
Je lui préfère tout de même Debout les morts et peut-être aussi L’Homme aux cercles bleus… mais il y a match!
Si vous n’avez pas encore mis les pieds dans l’univers de Fred Vargas, conseil d’ami, plongez-y corps et âme.

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Deuxième chronique du règne de Nicolas Ier

Posted in Mes lectures on août 5th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Patrick Rambaud

Note : 3/5

Quatrième de couverture : Depuis Chronique du règne de Nicolas Ier (janvier 2008) notre Précieux Souverain a-t-il changé ? Le sacre paraît loin, et son cortège de festivités, de yachts luxueux, de résidences très surveillées. L’impératrice Cécilia a refait sa vie. Efficacité, tempérance, froideur, et même sagesse, tels seraient donc les nouveaux habits de Nicolas Ier. Mais Patrick Rambaud ne s’en laisse pas compter. La légende officielle, les tableaux dorés, les communications princières ne sont pas pour lui. Il a donc choisi de continuer sa cruelle et désopilante chronique, dressant ainsi le véritable tableau du règne…

… j’ai terminé la suite des Chroniques du règne de Nicolas 1er, très logiquement intitulée Deuxième chronique du règne de Nicolas 1er.
L’auteur continue sa chronologie satirique de la présidence de Nicolas Sarkozy en passant au crible les évènements suivant son premier tome, à savoir pour les plus marquants : la séparation du chef de l’État avec Cécilia Sarkozy, la visite officielle de Muammar al-Kadhafi, l’arrivée de la nouvelle Première Dame Carla Bruni, l’intervention française dans le conflit géorgien et les différents diplomatique avec la Chine précédent les Jeux Olympiques de Pékin.
Le ton reste proche du premier opus et pourtant j’ai moins adhéré. Le style, toujours très bon, l’est pourtant un peu moins. Les attaques et les piques sont plus incisives mais perdent un peu de leur superbe.
Je trouve que M. Rambaud est un peu tombé dans la facilité, qu’il se prête trop au jeu de dialogues imaginaires qui par moment touchent au grotesque.
Est-ce vraiment nécessaire? Je ne le pense pas… Les faits réels sont bien souvent suffisants.

Quoiqu’il en soit, aucun doute, si vous avez pris du plaisir au premier tome, vous en prendrez au second. A L’inverse, fuyez celui-ci comme la Peste dans le cas contraire.

Personnellement, j’ai trouvé la lecture moins bonne mais quelques passages valent tout de même le détour.
Cependant, si l’auteur conserve ce cap, je redoute quelque peu la suite qui ne manquera pas d’arriver…

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Duma key

Posted in Mes lectures on juillet 29th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Stephen King

Note : 4/5

Quatrième de couverture : Mutilé par un terrible accident, abandonné par sa femme, Edgar Freemantle, un businessman du Minnesota, décide de tout quitter pour la Floride.
Une nouvelle vie l’attend sur l’îlot de Duma Key, langue de terre presqu’inhabitée, dévastée régulièrement par des ouragans imprévisibles, et qui appartient à une mécène excentrique dont les sœurs jumelles ont disparu dans les années 20. Edgar va s’y découvrir un incroyable don pour la peinture. Les incroyables couchers de soleil lui inspirent des tableaux qui vont vite se révéler dangereusement prémonitoires. Freemantle comprend alors qu’il doit découvrir ce qui est arrivé aux jumelles et l’étrange secret de la propriétaire des lieux, avant que les ténèbres n’engloutissent Duma Key et ses habitants.
Un roman sur l’amitié, les liens qui unissent père et fille, sur la mémoire, la vérité et l’art. Une métaphore de la vie et des sources d’inspiration de l’écrivain, une exploration de la nature, du pouvoir et des influences de la fiction. Mais aussi un King subtilement terrifiant !

…j’ai terminé le dernier Stephen King en date : Duma Key.
Attention pavé! Du genre à ne pas laisser tomber dans une flaque d’eau au risque de vous prendre une vague sur le coin de la figure! J’exagère un peu, d’autant que, pour ma part, j’ai pu apprécier ce roman durant les 28 heures de sa version audio.
Car oui, je l’ai beaucoup apprécié. Duma Key est un roman prenant. Un roman dans lequel on s’attache énormément aux personnages. Un roman qui pourtant, dans sa grande majorité, ne bouge pas beaucoup. Où les choses se mettent en place doucement, très calmement et où on se laisse guider en douceur dans ce roman d’horreur, qui n’en est pas vraiment un. Du moins qui est très loin des plus noirs réalisations de l’écrivain dans ce domaine.
On peut aussi penser que l’auteur se livre un peu avec cette nouvelle histoire. Le calvaire de son personnage principal après le terrible accident de la route qui lui coutera un bras, n’est pas sans rappeler le sien, en 1999, ou il a échappé de peu à la mort et suite auquel il a passé plus de 3 semaines à l’hôpital et subi de nombreuses opérations chirurgicales.

Duma Key restera un très bon souvenir mais certes pas le meilleur des ouvrages de l’auteur (que j’ai beaucoup lu mais je n’ai pas le courage de vous faire la liste).
Pour conclure, si vous recherchez la terreur à laquelle il nous a accoutumé ou un livre rythmé qui ne laisse pas de répit, passez votre chemin, vous n’y trouverez pas votre compte, mais une chose est sure, le grand King n’en a pas fini avec nous et ça tombe bien, on en redemande!

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Installation et configuration de Subversion

Posted in Java/J2EE, Tutoriaux on juillet 21st, 2009 by Ajrarn

… le système de gestion des sources dans un projet est primordiale. C’est ce qui vous permettra de travailler en collaboration avec des collègues sans risque de perdre des données, de récupérer les différentes versions d’un fichier, de gérer les différences, les conflits, etc.
Dans le monde Java/J2EE, l’outil le plus usité était CVS (Concurrent Versions System). Il fonctionne sur un modèle centralisé où un serveur central regroupe tous les fichiers et les différentes versions de ceux-ci.
Un projet plus récent, fonctionnant sur le même principe, le remplace peu à peu. Subversion (ou SVN) a démarré en février 2000 et est donc parfaitement stable aujourd’hui.
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Installation et configuration de Maven 2

Posted in Java/J2EE, Tutoriaux on juillet 13th, 2009 by Ajrarn

…le projet Maven, géré par l’Apache Software Foundation est de plus en plus utilisé dans le développement de projet Java/J2EE.

Mais qu’est-ce que Maven et qu’apporte-t-il dans vos projets?
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Un homme très recherché

Posted in Mes lectures on juillet 10th, 2009 by Ajrarn

Auteur : John Le Carré

Note : 2/5

Quatrième de couverture : Issa, jeune musulman russe affamé, arrive clandestinement à Hambourg en pleine nuit, avec autour du cou une bourse renfermant une somme substantielle d’argent liquide et les reliques d’un passé mystérieux. Annabel, jeune avocate idéaliste travaillant pour une association d’aide aux immigrés, se jure de sauver Issa de l’expulsion, au point de faire passer la survie de son client avant sa propre carrière. Tommy Brue, patron sexagénaire d’une banque anglaise en perdition sise à Hambourg, détient les clefs de l’héritage interlope du père d’Issa. Ces trois âmes innocentes forment un triangle amoureux désespéré, sur lequel vont fondre les espions de trois nations différentes, tous résolus à marquer des points pour leur camp dans la guerre avouée contre le terrorisme et la guerre inavouable entre leurs services respectifs. Peuplé de personnages inoubliables, Un homme très recherché fait la part belle à un humour caustique, tout en entretenant une tension croissante jusqu’à une scène finale poignante. Cette œuvre pleine d’une profonde humanité, ancrée dans les turbulences de notre époque où des forces en constante mutation se percutent partout dans le monde, révèle une vision d’ensemble réfléchie, sombre, impressionnante de logique et d’acuité.

…j’ai lu le dernier Le Carré en date. C’est ma deuxième lecture de cet auteur, après le magistral La Constante du Jardinier, dont je ne pense que du bien.
Je n’en dirai pas autant de Un Homme très recherché. Non pas qu’il soit mauvais ou mal écrit… Il ne l’est pas.
Mais j’ai eu l’impression que les personnages étaient un peu cliché, malgré le gros travail de l’auteur pour leur donner de la crédibilité : l’avocate idéaliste, le vieux banquier qui a perdu ses illusions et le jeune musulman dévot qui n’a comme aspiration qu’à devenir médecin et s’engager en faveur du peuple tchétchène.
Mais c’est surtout une forte impression de lenteur, d’immobilisme dans le déroulement de l’histoire qui m’a quelque peu agacé… Même si c’est loin d’être une référence, le contenu de ce livre aura été traité en 20 minutes dans un épisode de 24h! (^_^)
Je pense que ce nouveau roman enchantera sans doute les fans habitués à l’auteur mais ce n’est sans doute pas le meilleur choix pour le découvrir.

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Parisjug : Soirée RIA

Posted in Flex, Java/J2EE on juillet 10th, 2009 by Ajrarn

…j’ai participé à ma première soirée parisjug le 7 juillet.

Durant cette soirée dédiée aux RIAs, ont eu lieu 2 présentations intéressantes sur : Flex et JavaFX.

La présentation Flex a été réalisée par François Le Droff, architecte technique chez Adobe France, qui a mis en avant l’arrivée de Flex 4, l’utilisation de Spring Flex (voir mon post à ce sujet) et une petite démo de Catalyst.
Si je devais émettre une petite critique, je dirai que l’orateur a sans doute voulu trop en montrer dans un laps de temps trop court. La difficulté était que peu de personnes présentes connaissaient Flex : ceux-ci n’ont peut-être pas découvert grand chose de plus et les autres ont certainement été un peu noyés par la masse d’informations successives… Mais le présentateur n’est pas à blâmer, bien au contraire, l’exercice se révélant difficile et le début de la conférence étant quelque peu chaotique avec des problèmes de micro. Je suis en tout cas particulièrement intéressé pour récupérer le contenu de cette conférence et j’espère que parisjug mettra ça en ligne!

La présentation JavaFX a été réalisé en anglais par Simon Ritter, un évangéliste Java chez Sun. Excellent orateur, j’aurai tendance à dire l’inverse de la conférence précédente. M. Ritter nous en a montré trop peu en passant beaucoup de temps à nous présenter la syntaxe du langage de script de JavaFX et en détaillant ses APIs. Les démos de conclusion ont par contre été efficaces : la dernière incluant une WiiMote et une gestion Bluetooth par Java a eu un franc succès!

Cette première soirée parisjug m’a bien plu et on m’y reverra à l’avenir. Le grand nombre de participants assurent son succès et il y a là du potentiel relationnel.
La prochaine soirée concerne la Qualité du logiciel, à laquelle je ne pourrai malheureusement pas assisté pour cause de vacances.
Je ferai en sorte d’être des deux suivantes : JSF 2.0 et Google.

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Chroniques du règne de Nicolas 1er

Posted in Mes lectures on juillet 6th, 2009 by Ajrarn

Auteur : Patrick Rambaud

Note : 3,5/5

Quatrième de couverture : « Même parvenu, Notre Précieux Souverain ne trouva point la paix en lui-même, tant il restait secoué en continu par des nervosités. Qui l’a vu fixe et arrêté ? Il ne bougeait que par ressorts. Si vous le retardiez dans sa course, vous démontiez la machine. Il marchait des épaules avec une façon personnelle de se dévisser le cou, remuant par courtes saccades comme s’il était engoncé dans un costume que lui taillait pourtant à sa mesure un artiste italien de renom. (…) Quand il parlait en public, plusieurs fois dans une même journée, il se rengorgeait ainsi qu’un pigeon et se livrait à de curieuses contorsions pour animer ses dires… » P.R.
Amusé, atterré, ébloui, agacé par la passion, l’amour et l’attention que suscite notre nouveau président – notre nouvel empereur, devrait-on dire –, Patrick Rambaud s’est lancé dans une chronique un peu particulière : conter, au jour le jour, l’éclosion de ce nouveau monarque, se fondant sur des faits vrais, mais dans l’esprit, avec la drôlerie et la cruauté de Saint-Simon… Dans cette chronique irrévérencieuse, on croise ainsi un souverain trépidant, une impératrice pincée qui règne sur son empereur, un dauphin de dix ans, des ministres empoudrés et fébriles, un duc de Bordeaux tragique, des barons à genoux… Rien n’échappe à la plume de notre chroniqueur, ni le short, ni le renouveau de la lampe Empire, ni les flagorneries des princes, ni les courbettes des petits marquis… ni, enfin, la folie amoureuse d’autres chroniqueurs et portraitistes un peu moins agacés.

… j’ai lu les Chroniques du règne de Nicolas 1er, bien connu maintenant, de Patrick Rambaud, célèbre auteur de romans historiques.
La satire est un art. L’auteur le maîtrise parfaitement et nous refait vivre les premiers mois de la présidence de Sarkozy avec humour, talent et finesse.
Ce premier opus (car c’est le premier d’une série, c’est certain… Le deuxième étant déjà sorti) est très court et finalement c’est bien comme ça, car même si le style est maîtrisé, la lecture deviendrait vite ennuyante dans le cas contraire.
On ne peut pas dire que ce livre nous apprenne grand chose. L’auteur gratte les évènements majeurs de la présidence pour écorcher dès que possible Son Ultime Grandeur et toute sa Cour.
Satire oblige, l’opinion est très tranchée sur toutes les actions et décisions prises par le pouvoir.
Ça risque d’en énerver certains…

Bref, une lecture détente plaisante!

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